phytothérapie

Qu’est ce que la gemmothérapie ?

par Catégoriephytothérapie 17 juin 2024

La gemmothérapie a été développée au 20ème siècle par le Dr Pol Henry (1918-1988), médecin belge, sous le nom initial de phyto embryothérapie. Attiré par l’homéopathie et la phytothérapie, il fut un grand observateur de la nature.

Dans les années 1950, le Dr Henry commença à étudier les effets des macérats de bourgeons frais de plantes sur des animaux de laboratoire. Il observa des variations dans leur formule protéinique sanguine similaires à celles observées chez les patients malades. Cela l’amena à penser que les bourgeons contenaient des principes actifs capables d’agir sur l’organisme.

Le Dr Henry développa alors la technique de macération des bourgeons frais dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine pour en extraire les principes actifs. Il testa de nombreux macérats sur des lapins et observa leurs effets.

Dans les années 1960-1970, les Drs Tétau et Simica reprirent les travaux du Dr Henry et appliquèrent la gemmothérapie en clinique sur des patients. Ils contribuèrent à développer les indications thérapeutiques des différents macérats. leurs préparations étaient généralement diluées au 1/10ème, et dynamisées selon des méthodes de préparation homéopathique. On trouve encore ces préparations en pharmacie.

Par la suite, d’autres médecins comme les Drs Gueniot, Pitera et Ledoux poursuivirent les recherches sur la gemmothérapie, étudiant notamment ses effets sur les plans physique et psychique.

Bien que relativement récente, la gemmothérapie s’inscrit dans la tradition de la phytothérapie et de l’homéopathie en utilisant des préparations à base de tissus embryonnaires végétaux frais, avec des finalités thérapeutiques très efficaces.

Les principes de base de la gemmothérapie

Selon Pol Henry, les produits de gemmothérapie sont produits en faisant macérer des bourgeons frais dans un mélange comprenant 1/3 d’alcool, 1/3 de glycérine végétale et 1/3 d’eau.

On peut aussi dans certains cas faire macérer des jeunes feuilles, comme pour le romarin, la bruyère ou l’olivier par exemple. dans d’autres cas ,on fait macérer les radicelles, comme pour les céréales (seigle, avoine, maïs en particulier).

Les bourgeons, selon ce qu’indiquait Pol henry, contiennent tout le potentiel d’action du végétal. Ainsi, le bourgeon d’olivier contient les propriétés de la feuille et de l’olive. De même le bourgeon du tilleul contient les propriétés de l’aubier de tilleul, de la feuille et de la bractée. Ainsi le tilleul en gemmothérapie est utile pour calmer les nerfs, mais aussi pour calmer les inflammations digestives, et notamment stomacales, et enfin, constitue un excellent draineur articulaire, du foie, de la vésicule, des reins, du sang, de la lymphe, etc. Et par ailleurs, la gemmothérapie d’olivier sera utile pour le foie et la vésicule, mais aussi pour réguler le cholestérol, la glycémie, la tension artérielle ou pour protéger les parois artérielles.

Cette idée de Pol Henry provient peut être de la théorie botanique développée par le philosophe allemand Goethe, qui indiquait qu’une plante contient dans son bourgeon la capacité à produire tous les tissus végétaux, de la tige aux feuilles, aux fleurs et aux fruits (voir l’ouvrage de Goethe intitulé la métamorphose des plantes).

Des bourgeons sans alcool

Nous préparons nos propres macérations de gemmothérapie, sous la marque gemm énergie et gemmotriplex. A la différence des recettes proposées par le médecin belge, nous opérons de manière à ce que nos produits soient sans alcool, pour qu’ils soient mieux tolérés par les enfants, les femmes enceintes, les personnes sensibles du foie ou anciens alcooliques, par exemple.

Nos bourgeons sont principalement macérés dans du glycérol végétal, qui permet d’extraire les principes actifs aussi efficacement qu’avec l’alcool. Effectivement, le glycérol végétal est un tri alcool, et donc capable aussi bien d’extraire les principes actifs liposolubles ou hydrosolubles. Les matières végétales ainsi recueillies constituent donc un totum de bourgeon aussi efficace que la version avec alcool.

Concernant les gemmotriplex, généralement, nous associons trois bourgeons complémentaires, permettant d’agir globalement sur l’organe ou la fonction à traiter.

Nos bourgeons sans alcool sont aussi concentrés que les versions alcoolisées qu’on peut trouver habituellement dans le commerce. Ils sont également certifiés biologiques.

De grands classiques en gemmothérapie

Notre gamme de gemmothérapie propose 36 extraits de bourgeons unitaires et 9 complexes de bourgeons. Parmi les bourgeons classiques, nous pouvons citer surtout l’aubépine, le cassis, le figuier, le noyer, le tilleul et la vigne.

L’aubépine (Crataegus laevigata) : rosacées

L’aubépine en bourgeons possède des propriétés similaires à l’aubépine en phytothérapie. C’est un bourgeon très intéressant pour réguler le rythme cardiaque et la tension artérielle. Cela est dû notamment à la capacité de cette plante à réguler le système neurovégétatif, qui commande le rythme des contractions du cœur. En particulier, l’aubépine régule l’activité du nerf orthosympathique et du nerf parasympathique, ce qui sera utile chez les spasmophiles et les hyper nerveux.

Cependant, en gemmothérapie, l’aubépine est un hypothyroïdien. De ce fait, on peut le recommander pour calmer cette glande lorsqu’elle fonctionne en excès. En revanche, on contre-indiquera ce bourgeon chez les personnes sujettes à une hypothyroïdie.

Cassis (Ribes nigrum) : grossulariées

  Le cassis est bien connu pour son fruit comestible, dont on tire notamment une crème ou liqueur avec laquelle on réalise le fameux kir. Mais c’est également un bourgeon médicinal intéressant. Effectivement, le bourgeon de cassis est un très bon drainant du foie, d’une part, mais également un stimulant des surrénales, d’autre part. En stimulant les sécrétions surrénaliennes, le cassis augmente le taux d’adrénaline, ce qui donne un coup de fouet à l’organisme. Par ailleurs, il stimule le cortisol, qui possède des propriétés anti inflammatoires. Cela permet de calmer les inflammations articulaires et liées à des allergies respiratoires ou alimentaires.

En bémol, ce bourgeon de gemmothérapie est formellement contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle. Effectivement, comme nous l’expliquons dans les cours de physiologie de notre école de naturopathie, l’AEMN, le cortisol peut entrainer une hypertension artérielle en entrainant la réabsorption d’eau par les reins. De plus, l’adrénaline peut diminuer le diamètres des artères, ce qui contribue aussi à l’HTA.

Erable champêtre (Acer campestre) : acérinées

Cet arbre familier de nos campagnes est très intéressant en gemmothérapie pour améliorer les terrains glycémiques ou hyper lipidiques. Il favorise la combustion calorique, notamment du cholestérol, mais aussi du glucose. De ce fait, il favorise une meilleure résistance aux mycoses, qui apprécient les terrains à sucre.

On le conseille par ailleurs en cas de tendance à des vertiges, des céphalées, des terrains à migraines.

C’est le bourgeon de la personne en surpoids, qui favorise les éliminations de toxines et de graisses.

Figuier (Ficus carica) : moracées

  Le figuier est un petit arbre familier des paysages méditerranéens. On le connait pour son fruit comestible, qui est en fait une fleur fruit. Mais son bourgeon est très réputé pour l’équilibre psychique. C’est notamment un extrait utile pour stabiliser le système nerveux central. Il sera donc utile aussi bien pour les personnes insomniaques, hyper nerveuses, anxieuses, mais également à l’inverse lorsqu’on a une tendance à la déprime ou à la mélancolie. En particulier, le figuier stabilise les sécrétions de sérotonine, un neurotransmetteur régulateur nerveux, et la mélatonine, qui favorise le sommeil.

Mais le figuier est aussi intéressant pour réguler l’appétit et notamment les sécrétions hormonales digestives, en régulant la ghréline, qui ouvre l’appétit, et la leptine, qui favorise la sensation de satiété. de plus, le figuier est aussi intéressant pour limiter les inflammations de la muqueuse stomacale.

Noyer (Juglans regia) : juglandacées

Le noyer est un arbre utilisé par ailleurs pour sa feuille en phytothérapie, et pour sa fleur en élixir de fleur de Bach sous le nom de walnut. Bien évidemment, on apprécie aussi la noix, une graine riche en oméga 3.

Son bourgeon sera très utile pour favoriser la fonction respiratoire. On le conseille en gemmothérapie aussi bien en cas d’encrassement des bronches que de faiblesse pulmonaire.

Mais ce bourgeon est surtout très utile pour agir comme drainant du sang, de la lymphe et de la peau, notamment pour détoxifier les terrains à peau grasse, acnéique ou sujette à des mycoses. Il participe à éliminer les toxines qui encrassent le foie. C’est aussi un bon régulateur de la glycémie et du taux de cholestérol sanguin, ce qui le rend utile chez les personnes sujettes à des fragilités cardiaques.

Tilleul (Tilia tomentosa) : tilliacées

Le tilleul est intéressant pour sa capacité à drainer l’organisme en profondeur. Il agit pour détoxifier l’organisme et notamment les articulations en chassant l’acide urique. Mais c’est également un drainant du foie, des reins, du sang, de la lymphe et de la peau. Il favorise aussi la dissolution des calculs rénaux et biliaires.

Le tilleul est également intéressant pour limiter les inflammations de la muqueuse stomacale et intestinale. On le conseille volontiers en cas d’hyper acidité gastrique, de reflux gastro œsophagien, de gastrite, de brûlures d’estomac.

Enfin, on conseille le tilleul comme un bon calmant, pour améliorer le sommeil.

Vigne (Vitis vinifera) : Ampélidacées

La vigne est une plante dont l’utilisation est multi millénaire. On la connait pour produire le raisin, source du vin, boisson considérée comme divine chez les Grecs de l’Antiquité. On consomme aussi les feuilles de vigne farcies de manière traditionnelle.

Le bourgeon de vigne possède les propriétés veinotoniques de la vigne en phytothérapie. Mais on conseille cet extrait de gemmothérapie également comme un excellent anti inflammatoire intestinal. Plus généralement, il permet de calmer les hyper réactions du système immunitaire. De ce fait, on conseille la vigne pour limiter les réactions auto immunes et calmer aussi les inflammations articulaires. A la différence du cassis, la vigne n’entraine pas d’hypertension artérielle.

Pour aller plus loin

Nos préparations de gemmothérapie sans alcool sont disponibles en magasins bio ou en pharmacie. Vous pouvez les associer à nos produits Phytotriplex et également à nos champignons Mycostim. Vous pouvez vous procurer nos extraits de bourgeons, soit auprès de certains de nos clients professionnels. Visitez nos sites internet et notamment notre boutique en ligne.

Les plantes médicinales utilisées dans les Phytotriplex

par Catégoriephytothérapie 31 mars 2024

Notre gamme de phytothérapie énergétique emploie un certain nombre de plantes médicinales à vertus thérapeutiques, soit sous forme de macérations œno glycérinées, soit sous forme d’hydrolat. Pour vous aider à comprendre l’utilité de toutes ces plantes médicinales contenues dans nos formules phytothérapiques, nous vous établissons un petit répertoire de ces plantes d’herboristerie.

Répertoire de nos plantes médicinales

Nous utilisons envire 50 plantes médicinales thérapeutiques différentes dans nos trente formules de Phytotriplex. Généralement, nous associons les plantes en employant une activatrice, une régulatrice et une reconstructrice de l’organe ou de la fonction concernée. Mais il est possible aussi que les trois plantes médicinales de chaque Phytotriplex soient associées pour leur propriétés complémentaires.

Ail des ours (Allium ursinum) : Liliacée

Partie employée : la feuille.

L’ail des ours est une plante dépurative qui tire son nom de la pratique qu’avaient les ours à consommer cet ail au sortir de l’hiver pour se drainer les reins. De fait, cet ail est un excellent draineur et protecteur rénal, à action diurétique et désintoxiquante. Cet ail favorise aussi l’élimination des métaux lourds, et notamment du mercure par les selles. Il agit en synergie avec la coriandre dans le drainage du mercure et de l’aluminium. Enfin, cet ail est hypocholestérolémiant, hypotenseur, protecteur vasculaire, et vermifuge.

Alchémille vulgaire (Alchemilla vulgaris) : Rosacées

Partie employée : la plante entière.

  Cette plante possède des principes actifs progestérone-like, ce qui la rend utile dans les troubles hormonaux engendrant mastoses, kystes ovariens ou fibromes.  Elle possède aussi des vertus anti cellulitiques.

Aneth (Anethum graveolens) : Ombellifères

Partie employée : tiges feuillées et fleuries.

  Cette plante connue des gastronomes est l’une des meilleures plantes médicinales digestives et surtout antispasmodiques. Elle se révèle efficace dans les ballonnements, qu‘ils soient nerveux ou liés à d‘autres raisons. Elle est également utile pour aider à drainer des métaux lourds et à limiter des intoxinations par voie intestinale.

Angélique (Angelica sylvestris, Angelica Archangelica) : Ombellifères

Parties employées : la racine, la semence, parfois la tige.

  Cette plante est assez commune dans les endroits humides et les bords de cours d’eau, où elle développe ses majestueuses ombelles de petites fleurs blanches et ses tiges creuses, glauques et épaisses. On l’emploie pour faciliter la digestion, pour combattre les ballonnements et les spasmes digestifs, mais aussi pour lutter contre les crises d’asthmes, comme antispasmodique.

Armoise vulgaire (Artemisia vulgaris) : Composées

Partie employée : la plante entière.

L’armoise vulgaire est une plante commune de nos contrées, réputée pour soulager tous les maux de la femme. Son nom vient de la Déesse Artémis. Elle contient des principes phyto oestrogéniques, et de ce fait est contre indiquée chez les femmes qui ont des mastoses, kystes et fibromes, ou des cancers hormonodépendants. Par ailleurs, elle fait partie des plantes médicinales puissamment abortive. On la recommande en cas de bouffées de chaleur et comme plante digestive et vermifuge.

Aubépine (Crataegus Oxyacantha) : Rosacées

Parties employées : sommités fleuries, feuilles, bourgeons.

  Cet arbrisseau épineux nous donne en mai/juin des grappes de fleurs blanches aux propriétés régulatrices des nerfs et du rythme cardiaque. Elles s’avèrent très utiles aussi dans les insomnies et les anxiétés.

Aubier de tilleul (Tilia sylvestris) : Tiliacées

Partie employée : l’aubier (ou deuxième écorce du jeune tronc).

L’aubier de tilleul est issu du bois du tilleul. C’est une des plantes médicinales qu’on utilise en décoction ou en gélules comme dépuratif, stimulant hépato rénal, stimulant biliaire. Il combat également la goutte, les rhumatismes et les calculs biliaires et urinaires. Attention, il est déminéralisant, à la longue. Il faut le contre indiquer en cas d’arthrose. Ne confondez pas arthrose, dû à la déminéralisation et à la dégénérescence du cartilage, et l’arthrite ou les rhumatismes, liés à un encrassement articulaire, notamment par l’acide urique.

Avoine cultivé (Avena sativa) : Graminées

Partie employée : la partie aérienne entière.

L’avoine est une graminée bien connue pour ses vertus anti anémiques. Nous en utilisons la graine. Celle-ci possède également un effet puissamment stimulant du système nerveux, utile pour la mémoire et en cas de déprime. Cela la rend utile également en cas d’accoutumance à un médicament psychotrope (témesta ou autres), au tabac, aux drogues et à l’alcool. C’est enfin un bon laxatif.

Bardane (Arctium Lappa) : Composées

Partie employée : la racine.

La bardane doit s’employer fraîche (extrait de plantes fraîches, par exemple). Sèche, elle devient moins efficace. On l’utilise comme dépuratif et pour combattre les infections cutanées (acné, furonculose) et la plupart des autres maladies de peau. Il faut l’employer enfin lorsqu’il faut désintoxiner un patient. C’est également un hypoglycémiant utile chez les diabétiques. C’est une des plantes médicinales parmi les plus classiques.

Bouillon blanc (Verbascum Thapsus) : Verbascées

Partie employée : la feuille et la fleur.

Le bouillon blanc est une plante commune en France. Ses fleurs jaunes et ses feuilles duveteuses sont employées comme expectorant dans l’asthme, la bronchite, la trachéite. Son action favorise le mouvement des cils vibratiles des muqueuses des bronches, capables de renouveler et de fluidifier le mucus bronchique. C’est de là que proviennent ses vertus mucolytiques. On l’emploie plus accessoirement dans les angines.

Bouleau (Betula alba) : Bétulacées

Parties employées : feuilles, écorce, bourgeons, sève.

Le bouleau est connu pour les propriétés dépuratives de sa sève. On emploiera aussi le bouleau dans les rhumatismes, la goutte, les œdèmes, les excès d’urée. Les bourgeons du bouleau s’utilisent en gemmothérapie dans la déprime et le surmenage, notamment chez les adolescents et les étudiants. On compte le bouleau parmi les plantes médicinales les plus utilisées.

Bruyère (Erica cinerea et Calluna vulgaris) : Ericacées

Partie employée : les sommités fleuries.

Ces deux plantes médicinales très proches l’une de l’autre possèdent à peu près les mêmes propriétés : On les emploie dans les cystites, les infections de la vessie et de l’urètre, les lithiases urinaires. Elles sont utiles même en cas d’insuffisance rénale, avec un suivi médical par ailleurs.

Camomille allemande (Matricaria Chamomilla) : Composées

Partie utilisée : les sommités fleuries.

Ce type de camomille, par son principe amer, est employé dans les infections des voies digestives. Mais on l’emploie aussi dans les crises migraineuses. La camomille est également utile dans les infections cutanées (acné, furonculoses). C’est enfin un bon drainant du foie, ainsi que des sinus et de la sphère oculaire, en relation avec le foie.

Capucine (Tropaeolum majus) : Tropaéolacées

Partie utilisée : la plante entière.

La capucine est riche en vitamine C. Elle possède également des vertus aphrodisiaques. Enfin, on peut la conseiller pour améliorer l’état des cheveux. C’est l’une des plantes médicinales les plus méconnues que nous utilisons.

Carotte sauvage (Daucus carotta) : Ombellifères

Partie utilisée : la racine, la graine (HE).

La carotte sauvage fournit une racine bien connue, riche en béta carotène. Elle sera utile à l’entretien de la peau et pour la vue. C’est un bon cicatrisant, très utile pour la peau. Elle renforce également le foie, en relation avec la peau.

Cassis (Ribes nigrum) : Grossulariées

Parties utilisées : la feuille, le bourgeon.

Le cassis est connu, outre pour son fruit, pour ses propriétés antirhumatismales et dans les rétentions d’eau. Il s’emploie aussi dans les asthmes et les fatigues chroniques, notamment parce qu’il stimule les glandes surrénales productrices de corticoïdes naturels. Attention, il est contre indiqué en cas d’hypertension, car il stimule les surrénales et notamment la production d’adrénaline et d’aldostérone, deux hormones qui conduisent en excès à l’hypertension (voir cours de physiologie de l’école de naturopathie, l’AEMN, niveau 2). Le cassis est l’une des plantes médicinales les plus connues.

Cresson (Nasturtium officinalis) : Crucifères

Partie employée : tiges feuillées et fleuries.

  Cette plante consommée comme crudité est également médicinale. On peut conseiller le cresson pour sa richesse en fer et en vitamine C. Notons que le fer s’assimile en présence de vitamine C. Par ailleurs, le cresson est un régulateur de l’activité thyroïdienne. Dans nos préparations, le cresson est mariné dans le vin rouge puis bouilli, ce qui élimine l’alcool et les parasites. Sous cette dernière forme, où le cresson est bouilli, on ne risque pas de contaminer le patient avec la douve du foie, parasite pouvant être véhiculé par le cresson cru.

Echinacea angustifolia : Composées

Parties employées : la racine.

Cette plante est très importante en phytothérapie, car c’est une des bases d’un traitement stimulant le système immunitaire, et donc les défenses immunitaires. Elle possède en outre des propriétés bactériostatiques et antibiotiques. On l’emploiera donc dans toute infection bactérienne et dans toute chute immunitaire, y compris le SIDA et le cancer, en complément de traitements classiques.

Épilobe à petites fleurs (Epilobium parviflorum) : Onagrariées

Partie employée : la plante entière.

L‘épilobe est un spécifique de la prostate, qu‘elle aide à désengorger. On la conseille donc en cas de divers troubles de la prostate.

Frêne (Fraxinus excelsior) : Oléacées

Partie employée : la feuille, le bourgeon.

Cet arbre de nos contrées est très utile comme antirhumatismal, dans la goutte, l’arthrose, la rétention d’eau. En gemmothérapie, on emploie le bourgeon dans les mêmes indications.

Gentiane jaune (Gentiana lutea) : gentianacées

Partie employée : la racine.

Bien connue pour son alcool, la gentiane jaune est évidemment un bon digestif. Avant tout, la gentiane jaune est un amer stomachique, (c‘est à dire qui stimule l‘estomac), et un stimulant de la vésicule biliaire (le jaune et amer constitue la signature de la vésicule biliaire). Par ailleurs, elle contient des principes actifs comparables au millepertuis. Elle fait donc partie des plantes médicinales antidépressives.

Ginkgo biloba : ginkgoacées

Partie employée : la feuille, le bourgeon.

Cet arbre d’origine chinoise possède des propriétés veinotoniques et protectrices vasculaires certaines. C’est même l’une des plantes médicinales les plus classiques pour la circulation sanguine. On l’utilisera aussi et surtout comme dilatateur des vaisseaux sanguins du cerveau. Cela permet de mieux irriguer le cerveau et de favoriser l’activité cérébrale et la mémoire. On peut enfin l’employer comme protecteur en cas de radiothérapie, grâce à ses propriétés puissamment antioxydantes. Précisons que c’est le seul arbre qui a résisté aux radiations d’Hiroshima. Précisons que cette propriété anti oxydante le rend fluidifiant du sang.

Gléchome à feuilles de lierre (Glechoma hederacea) : labiées

Parties employées : la plante entière.

Le gléchome à feuilles de lierre est une petite plante très commune dans les sous-bois des forêts de plaine. Ses fleurs violettes apparaissent dès le mois d’avril et ses tiges rampantes persistent jusqu’en automne, en se développant au sol, avec des feuilles ressemblant un peu à celles du lierre, d’où son surnom de lierre terrestre (à ne pas confondre avec le lierre grimpant ou rampant, qui grimpe aux murs). Le gléchome est l’une des plantes médicinales efficaces surtout dans les grippes, les angines, les infections hivernales ORL et pulmonaires. Cette plante pectorale est à indiquer en priorité surtout dans les angines.

Guimauve (Althaea officinalis) : Malvacées

Partie employée : fleurs.

La guimauve est un excellent émollient de la gorge et du tube digestif. Elle peut être conseillée en cas d‘ulcère digestif (œsophage, estomac) ou d‘irritation intestinale. C‘est aussi un excellent laxatif doux, sans accoutumance. Parmi les plantes médicinales, c’est l’une des meilleures comme émolliente de la muqueuse digestive.

Hamamélis (Hamamelis virginica) : Saxifragées

Partie employée : la feuille.

Cette plante est employée dans les problèmes veineux, essentiellement, et les jambes lourdes. Elle favorise notamment la micro circulation dans les capillaires, et sera très utile en cas de capillarites, et chez les personnes qui ont de petits vaisseaux sanguins ayant tendance à éclater à la surface de la peau.

Harpagophytum procumbens : Pédaliacées

Partie employée : la racine secondaire.

L’harpagophytum, ou griffe du diable, possède des fruits griffus, d’où son surnom. La racine de cette plante contient des harpagosides, dont les propriétés anti-inflammatoires sont utiles chez les arthrosiques et dans la polyarthrite rhumatoïde. On l’emploiera dans toute douleur articulaire. A noter que, contrairement à la cortisone, elle ne possède absolument pas de toxicité. Et elle ne possède pas d’effets secondaires, contrairement à des plantes médicinales comme le cassis et la reine des prés.

Houblon (Humulus lupulus) : Cannabinacées

Parties employées : inflorescences femelles.

Le houblon est utilisé dans l’anxiété, la nervosité, l’insomnie et l’hyperexcitation sexuelle. Mais on peut aussi l’utiliser dans les troubles de la ménopause. Attention cependant, le houblon contient une substance œstrogène like, et donc est contre indiqué chez les femmes souffrant de fibromes, de mastose, de kyste aux seins, à l’utérus ou aux ovaires. Le houblon aurait également des propriétés antitumorales et anti-infectieuses.

Laurier (Laurus nobilis) : Lauracées

Partie employée : feuilles.

Le laurier est un arbuste à feuilles aromatiques bien familier, à ne pas confondre avec le laurier rose, qui est très toxiques. Le laurier que nous utilisons est couramment nommé laurier sauce, en raison de son usage culinaire. Il est antiviral, digestif, anti-infectieux des voies digestives, antigrippal et vermifuge, très utile en cas de grippe intestinale et de gastroentérite infectieuse. En raison de ses propriétés antivirales, on l’emploie aussi sur les terrains à verrues infectieuses (verrues plantaires ou palmaires) par voie interne et/ou par voie externe.

Lavande (Lavandula officinalis) : Labiées

Partie employée : sommités fleuries.

Les lavandes, quelque soit l’espèce ou la sous espèce concernée, sont des plantes médicinales utiles grâce à leurs huiles essentielles, qui peuvent calmer en cas d’insomnie, et qui peuvent désinfecter les voies respiratoires et urinaires. On peut aussi employer son huile essentielle, correctement diluée dans de l’huile (voir cours d’aromathérapie), en application locale sur les zonas (sauf si proche des yeux) et les herpès, ainsi que sur les brûlures, les piqûres d’insectes, les coupures, etc. Cette huile essentielle constitue un bon insectifuge, anti moustique et anti poux. On la considère enfin comme anticancéreuse. A noter que le lavandin, qui est le résultat d’une hybridation naturelle de deux espèces de lavandes, a des propriétés semblables. Bien que ce soit controversé, il semble que la lavande soit œstrogène like. Des études ont montré qu’une surexposition de garçons à la lavande a entrainé un développement de la poitrine (hypermastie), qui généralement résulte de propriétés œstrogène-like.

Mélilot (Melilotus officinalis) : Papilionacées

Parties employées : sommités fleuries.

Le mélilot est une plante herbacée rameuse, commune jusqu’aux portes de Paris. Ses longues grappes de fleurs blanches ou jaunes sont utilisées séchées pour leur teneur en coumarine, substance anticoagulante. Cette plante doit donc être prescrite chez les personnes atteintes de troubles cardio-vasculaires où chez ceux dont le sang a tendance à s’épaissir et à former des caillots. Le mélilot est très indiqué dans les varices, les jambes lourdes, les plaies variqueuses (pathologies fréquentes lorsque le sang s’épaissit). Enfin, le mélilot est un bon sédatif, à proposer dans les insomnies, l’angoisse et l’anxiété. Attention, à ne pas conseiller chez les hémophiles, les personnes déjà sous anticoagulant, et autres bétabloquants.

Myrtille (Vaccinium Myrtillus) : Vacciniées

Parties employées : feuilles, baies, bourgeons.

La myrtille est une plante vivace présente dans le nord et l’ouest de la France, ainsi que sur les massifs montagneux. Ses feuilles possèdent des propriétés antidiabétiques intéressantes. Selon des recherches japonaises, les feuilles de myrtille seraient également utiles contre le virus de l’hépatite C. Le fruit, quant à lui, est un bon protecteur vasculaire, grâce à ses tanins. De plus, riche en vitamine C et en provitamine A, il permet de lutter contre les infections et contre les troubles de la vision. Enfin, c’est un antiseptique de premier plan, à employer dans les gastro-entérites, les diarrhées, les grippes intestinales, les dysenteries.

Ortie piquante (Urtica dioica) : Urticacées

Partie employée : partie aérienne (feuilles et tiges), la racine.

L’ortie piquante possède de nombreuses propriétés médicinales. C’est une des plantes médicinales les plus polyvalentes. On l’indiquera dans la déminéralisation, les rhumatismes, la goutte, les chutes de cheveux, les ongles cassants. Ses vertus dépuratives et antianémiques sont précieuses. Enfin, on la recommande dans les chutes immunitaires et notamment dans le cancer. La racine, elle, est utile dans les troubles de prostate (adénome, etc.).

Pavot de Californie (Eschscholtzia californica) : Papavéracées

Partie employée : la partie aérienne fleurie.

L’eschscholtzia est connue comme plante de jardin, où elle s’avère souvent envahissante. On l’emploie aussi en phytothérapie, contre les angoisses, les insomnies, les problèmes psychiques, les anxiétés. Elle doit ses propriétés à une substance sédative et hypnotique. Notons que, si elle fait partie de la même famille que le pavot somnifère, elle n’en possède pas la toxicité…

Pensée sauvage (Viola tricolor) : Violariées

Partie employée : la plante fleurie.

La pensée sauvage est l’une des plantes médicinales les plus communes dans les champs et les prés. On l’utilise comme dépuratif dans les maladies de peau et comme stimulant hépatique, ainsi que comme laxatif doux grâce à ses mucilages. Son acide salicylique la rend utile dans les rhumatismes. C’est également un excellent fluidifiant du sang, utile donc en cas de troubles vasculaires et de tendance à la phlébite ou à la thrombose. Attention, de ce fait, elle est contre-indiquée chez les personnes qui sont déjà sous anticoagulant ainsi que chez les hémophiles.

Pissenlit (Taraxacum dens leonis) : Composées

Parties employées : la racine et la feuille.

Le pissenlit, plante bien connue de tous, est une plante très bénéfique pour la sphère hépato digestive. On l’emploiera dans les cures de détoxication, dans les problèmes hépatobiliaires, dans la constipation. C’est un bon régulateur du flux biliaire, dissolvant des calculs biliaires. Le pissenlit, comme son nom l’indique, est aussi un bon diurétique et donc également amincissant. Il favorise aussi la dissolution des calculs rénaux. Enfin, c’est un bon régulateur du taux de cholestérol sanguin.

Prêle (Equisetum arvense) : Equisétacées

Partie employée : les tiges stériles.

La prêle est un végétal proche des fougères, qui produit des spores. Elle se développe surtout dans les prairies humides, les fossés, les bords de cours d’eau. Ses tiges articulées font penser à une colonne vertébrale, et tout comme pour le bambou, cela illustre la théorie des signatures, puisque la prêle est indiquée surtout comme reminéralisant, et contre l’arthrose et les problèmes osseux. Elle doit ses propriétés à sa grande richesse en silice. Signalons également qu’elle a une propriété diurétique, ce qui la rend utile dans la rétention d’eau et même dans la cellulite.

Reine des prés (Spiraea Ulmaria) : Rosacées

Partie employée : la sommité fleurie.

Cette plante commune de nos régions est caractéristique avec ses petites fleurs blanches et odorantes disposées en grappe dense perchée sur une tige raide. Elle pousse surtout dans les endroits un peu humides. Ses principales propriétés sont dues à un salicylate, lequel calme les rhumatismes, les douleurs articulaires, les crises de goutte. On la donne aussi comme diurétique et comme désinfiltrant, dans la cellulite, l’œdème, l’obésité, ainsi que comme fébrifuge, dans les fièvres. Attention, comme tout salicylate, elle fluidifie le sang et donc sera contre indiqué chez les hémophiles et les personnes déjà sous anticoagulant. D’après certains auteurs, au dessus de 80°C, la reine des prés perdrait une partie de ses propriétés. Cependant, l’hydrolat est efficace. Or pour faire un hydrolat, il faut porter la plante à 100 ° environ dans la vapeur d’eau.

Romarin (Rosmarinus officinalis) : Labiées

Partie employée : les feuilles.

Le romarin est une plante ligneuse de quelques dizaines de centimètres de hauteur, à fleurs mauve pâle, en tube à deux lèvres. Il est tonique général et aphrodisiaque ; Il possède aussi une activité hépato stimulante très utile chez les alcooliques. Il se révèle régulateur du taux de cholestérol et du glucose sanguin, et enfin, stimulant équilibrant de l’activité hypophysaire (c’est-à-dire qu’il stimule de manière équilibrée toutes les activités de cette glande).

Ronce (Rubus fruticosus) : Rosacées

Partie employée : les feuilles, les bourgeons.

La ronce est très utile pour les troubles de la gorge, les aphtes, les enrouements, grâce à ses propriétés émollientes. Elle est également un excellent antidiabétique. En gemmothérapie, elle constitue un remède de la personne âgée, surtout au plan osseux et articulaire.

Sarriette (Satureja montana) : Labiées

Partie employée : sommités fleuries.

La sarriette est l’une des plantes médicinales bien connues comme aphrodisiaque. Cet effet est lié au fait qu’elle augmente notamment le taux de testostérone et qu’elle améliore le fonctionnement de la prostate chez l’Homme. On l’emploie aussi dans les troubles digestifs (ballonnement, dyspepsie, infections digestives, etc.).

Sauge (Salvia officinalis) : Labiées

Partie employée : sommités fleuries.

Il existe de nombreuses espèces de plantes médicinales aux propriétés voisines et qui font partie du genre Salvia. L’une de celle-ci, la sauge officinale, est utile par ses substances proches de l’œstrogène. On l’emploie dans les troubles de la ménopause, les bouffées de chaleur, la transpiration excessive, les règles irrégulières et douloureuses. Par contre, il ne faut jamais la proposer à une femme souffrant d’un fibrome, d’un kyste ou de mastoses, à l’utérus, aux ovaires ou aux seins, et encore moins en cas de cancer de l’un de ces organes. La sauge stimule aussi l’hypophyse, et par voie de conséquence, la thyroïde.

Tanaisie (Tanacetum vulgare) : Composées

Parties employées : fleurs, feuilles.

Cette plante assez odorante est parfois employée comme insectifuge par voie externe (puces, poux, etc.), mais aussi comme vermifuge. Attention, c‘est une plante phyto œstrogène like, et donc contre-indiquée chez les femmes qui ont des mastoses, kystes ou fibromes, ou cancer hormono-dépendant.

Thym vulgaire (Thymus vulgaris) : Labiées

Partie employée : la plante fleurie.

Le thym vulgaire, originaire du Midi, a des propriétés antiseptiques utiles dans les gastro-entérites, les grippes intestinales ainsi que les maladies pulmonaires et les angines. Attention, en phyto, le thym est un poison du foie, du fait de la présence du thymol, un puissant principe actif de type phénol, particulièrement antibactérien. C’est ce qui fait du thym une des plantes médicinales les plus anti infectieuses.

Verge d’or (Solidago Virga aurea) : Composées

Partie employée : la plante fleurie.

Le solidago est une plante qui fait des grappes de capitules de fleurs jaunes, en forme de longs panicules. Cette plante commune en France est un bon diurétique, si bien qu’on l’emploiera dans la rétention d’eau et dans l’hypertension artérielle.

Verveine officinale (Verbena officinalis) : Verbénacées

Partie employée : tiges feuillées et fleuries.

Cette plante extrêmement commune fait partie des plantes médicinales calmantes et digestives. Elle est de plus régulatrice du rythme cardiaque, par action sur le système neurovégétatif. On utilise aussi sa cousine la verveine odorante ou de Chine ou citronnée (Lippia citriodora), qui a de plus des vertus anti inflammatoires.

Pour aller plus loin

Nous proposons en tout 30 formules de phytothérapie énergétique Phytotriplex. Toutes ces formules sont élaborées à partir d’une plante médicinale sous forme d’hydrolat, et deux plantes médicinales macérées dans du vin rouge selon les anciennes méthodes de fabrication de Sainte Hildegarde, issues de pratiques en vigueur dans la Grèce Antique et en Egypte ancienne. Les plantes macérées sont ensuite mises à bouillir, ce qui permet d’éliminer l’alcool. Ainsi, nous appliquons des méthodes ancestrales, et nous associons les plantes médicinales en synergie, avec une plante qui active, une plante qui régule et une plante qui reconstruit. On peut aussi associer ces plantes médicinales si elles possèdent des propriétés complémentaires. Vous pouvez vous procurer ces produits auprès de la plupart de nos clients professionnels ou dans notre boutique en ligne.

Focus sur le cassis

par Catégoriephytothérapie 25 mars 2024

Le cassis et son histoire

Le cassis (Ribes nigrum) est une plante médicinale connue surtout dans le nord de l’Europe. Les Grecs et les Romains ne semblent pas avoir connu ce sous-arbrisseau. De même, la France du Moyen-Âge ne connait pas le cassissier, ni son fruit. Il a été surtout cultivé en Russie dès le 11ème siècle. Puis Hildegarde Von Bingen l’a popularisé comme une herbe utile en cas de crises de goutte ou de rhumatismes.

C’est à la Renaissance surtout que ce fruit sera produit pour la consommation alimentaire. On commence à décrire la plante et on la reproduit sur des gravures.

Le célèbre botaniste suédois Carl Linné nomme le cassis Ribes nigrum, dans son ouvrage species plantarum, publié en 1753. Selon la plupart des auteurs, le nom de Ribes viendrait du mot ribs, qui désigne en Scandinavie le cassissier à l’état sauvage.

Au 17ème et au 18ème siècle, le cassis acquière toutes ses lettres de noblesse, et en France, il fut rapidement cultivé dans tous les jardins du pays. Notamment, il eut dès cette période une solide réputation de panacée, notamment comme anti inflammatoire. Et il entra dans de nombreuses recettes, comme celle du ratafia à la feuille de cassis, que Paul Constant vante contre les morsures de serpent et l’hydropisie.

Au 19ème siècle, on servit le fameux blanc cassis dans les estaminets de l’époque. En fait, on mettait à disposition du consommateur un pichet de jus ou de sirop de ce fruit, à ajouter dans le verre de vin blanc.

C’est dans l’après-guerre que le chanoine Kir, maire de Dijon, offrait à ses invités le verre de blanc à la liqueur de cassis, ce qu’on appelle aujourd’hui le kir.

Actuellement, le fruit du cassissier est largement consommé dans des desserts, en sorbet, en jus ou en liqueur. Mais la plante est également très employée dans de nombreux remèdes naturels, à titre médicinal, pour ses feuilles et ses bourgeons. On peut aussi en distiller un hydrolat. C’est un classique de l’herboristerie.

Voici dans cette vidéo de notre chaîne YouTube un exposé des propriétés du cassis :

Le cassissier et ses propriétés médicinales

Le cassissier ne sera pas confondu avec le groseiller, un sous-arbrisseau à fruits rouges, qui fait partie de la même famille botanique, mais qu’on retrouve assez fréquemment à l’état sauvage en France.

A quoi ressemble le cassissier ?

Ce sous-arbrisseau pousse et fleurit en avril en plaine et plutôt en mai en montagne. C’est une plante qui fréquente plutôt les sous-bois frais, et qui aime l’ombre et l’humidité. On peut la rencontrer à l’état sauvage dans l’Est de la France ainsi que dans le Dauphiné, jusqu’à 1600 mètres d’altitude. Mais elle est rare. On peut aussi la trouver échappée de jardins, subspontanée, en région parisienne, ou alors bien évidemment cultivée.

Le cassissier se présente comme un sous-arbrisseau à branches grêles et dressées, très rameuses. Les branches gris ocre clair portent des feuilles lobées palmées arrondies, nettement pétiolées, qui dégagent une forte odeur au froissement. Les fleurs apparaissent aux extrémités des tiges, en inflorescences de type grappe. Elles possèdent cinq pétales vert rougeâtre soudés, et produisent un petit fruit charnu, de type baie, de couleur violet noir et à péricarpe pubescent.

Le fruit lui-même possède des propriétés médicinales, comme le montre cette vidéo :

Le cassis, fruit médicinal

Les différentes parties de plantes utilisées dans le cassissier

On emploie principalement le fruit, la feuille et le bourgeon.

  • Le fruit, en jus, est très utile en cuisine. Mais il possède aussi de nombreuses propriétés médicinales, dont on peut bénéficier à raison d’un verre de jus vers 17 heures.
  • La feuille peut être utilisée fraîche ou sèche, en infusion ou en décoction par exemple. La feuille fraîche fera l’objet de macérations de plantes fraiches. Elle peut être distillée pour obtenir un hydrolat, que nous employons dans nos productions Phytotriplex.
  • Le bourgeon rassemble les propriétés de la feuille et du fruit. C’est un très grand classique de la gemmothérapie, que nous proposons sous la marque gemm énergie.

Quelles sont les propriétés médicinales du cassissier ?

On utilise principalement le cassissier pour quantités de vertus médicinales :

  • Le cassissier est un très grand anti-inflammatoire, que ce soit sous forme de feuilles ou de bourgeons. En particulier, il stimule la production de cortisol, qui est une hormone calmante des inflammations. Le cortisol limite l’activité des globules blancs de type polynucléaire, dont les éosinophiles et les basophiles. Or ces derniers sécrètent notamment les histamines, responsables de la réaction allergique. On conseillera donc le cassis en cas de réaction allergique, que ce soit les allergies saisonnières, respiratoires ou alimentaires. C’est aussi une hormone qui limite l’action des lymphocytes, et donc du système immunitaire. En étant donc immunosuppresseur, le cortisol limite la réaction auto immune dans de nombreux cas d’inflammations conduisant à des maladies auto immunes. Enfin, plus généralement, le cortisol a une action sur les inflammations, en limitant l’action des prostaglandines de type PGE2. Cela soulage les douleurs en cas de troubles articulaires, de crises de goutte, comme l’indiquait déjà Hildegarde von Bingen.
  • Ce sous-arbrisseau, sous forme feuilles ou bourgeons, sera aussi utile pour stimuler les glandes surrénales. Ce sont d’ailleurs ces glandes qui produisent le cortisol. Mais elles produisent aussi l’adrénaline, ce qui donne un bon coup de fouet à l’organisme, notamment sur le système nerveux. Le cassissier est donc utile en cas de fatigue liée à une insuffisance surrénalienne. Ce type de fatigue est repérable à une tendance à l’hypotension artérielle. Le cassis aide à remonter la tension à un niveau acceptable, et à stimuler l’ensemble de notre organisme.
  • Le bourgeon de ce végétal est très intéressant pour son action décongestionnante du foie. On conseille ce remède naturel chez les personnes dont il faudra stimuler l’activité hépatique et biliaire. Cela favorise ainsi le travail digestif.
  • On conseille ce bourgeon également pour drainer l’acide urique, en cas de crise de goutte ou de terrain rhumatismal. C’est la plante classique du terrain arthritique.
  • On peut le conseiller comme antidiarrhéique, du fait de ses tanins, et comme antioxydant, grâce à ses flavonoïdes.
  • Enfin, on dit que les feuilles de cassis fraîches peuvent être frottées sur des piqûres d’insecte, pour calmer les irritations.

Les principes actifs du cassissier

Les feuilles de cette plante contiennent des antioxydants majeurs, comme les flavonoïdes et les anthocyanosides. Le fruit, lui, est riche en calcium, en fer et en vitamine C.

Le bourgeon contient les mêmes principes actifs que la feuille, mais il est également très riche en substances aromatiques et en huiles essentielles, notamment en sabinène, un principe actif qui limite le stress oxydatif. Il contient également 4 fois plus de proanthocyanidol que la feuille développée.

Les contre-indications du cassis

Malgré ce qu’en disent certains auteurs, la feuille et le bourgeon de cette plante peuvent être hypertenseurs. Effectivement, en stimulant les surrénales, le cassis stimule la production de plusieurs hormones à effet hypertenseur : Le cortisol, l’adrénaline, l’aldostérone, l’ADH. Il s’agit d’être donc prudent chez les personnes souffrant d’hypertension artérielle.

Par ailleurs, comme c’est un immunosuppresseur, on l’évitera chez les personnes immunodéprimées, ou dont il faut stimuler les défenses immunitaires, vis-à-vis de troubles comme le cancer ou les maladies infectieuses virales ou bactériennes.

A noter que cette plante n’est pas particulièrement déconseillée aux femmes enceintes.

Comment faire une cure de cassis ?

Nous proposons plusieurs spécialités comprenant le cassis, mais également un extrait de bourgeons de cassis, en préparation sans alcool. Pour toutes ces préparations, nous conseillons de faire des cures d’un à deux mois au maximum. Une cure trop prolongée peut faire apparaître de l’hypertension artérielle.

  • Le Phytotriplex souplesse articulaire : Ce produit contient de l’hydrolat de cassis, accompagné de frêne et de reine des prés. Cet hydrolat améliore le confort articulaire.
  • Le Phytotriplex terrain allergique : Cette préparation contient de la camomille, de l’Agaricus et de l’hydrolat de cassis. Ici, cet hydrolat est typiquement utilisé pour ses vertus anti-inflammatoires allergiques. Nous proposons également un complexe de bourgeons Gemmotriplex terrain allergique, qui contient le cassis associé au bourgeon de viorne et au bourgeon de noisetier, ce qui va aider à considérablement renforcer les voies respiratoires.
  • Le Phytotriplex reminéralisant : Nous utilisons toujours l’hydrolat de cassis, ici pour les douleurs osseuses, en compagnie de deux reminéralisants, l’ortie et la prêle.
  • Le Phytotriplex reins vessie : Dans ce produit, l’hydrolat de cassis est associé à la bruyère et au pissenlit. Cela permet de renforcer l’action des reins en agissant sur les surrénales.

Vous pouvez compléter les actions thérapeutiques du cassis avec l’utilisation du bourgeon de saule, qui est très utile comme anti inflammatoire articulaire et fébrifuge, grâce à ses salicylates.

Comment prendre nos compositions à base de cassis ?

Chez les adultes, on conseille les Phytotriplex à raison d’une cuillère café le matin à jeun dans un peu d’eau.

On les prendra le matin à jeun, ou à la rigueur le midi.

Les bourgeons de cassis seront pris à raison de 15 gouttes le matin à jeun dans un peu d’eau.

Les enfants de 3 ans à 10 ans peuvent prendre le Phytotriplex terrain allergique et le bourgeon de cassis en cas de terrain allergique. Pour le Phytotriplex terrain allergique, l’enfant en prendra une demi cuillère café dans un peu d’eau. Et pour le bourgeon de cassis, ce sera 5 gouttes le matin à jeun dans un peu d’eau.

Les traitements à base de cassis peuvent être donnés à vos animaux de compagnie.

Conseiller les bienfaits du cassis

Pour prodiguer des conseils avisés sur l’utilisation de ce sous-arbrisseau, une solide compétence en phytothérapie est essentielle. Nous vous suggérons donc de vous engager dans une formation exhaustive en naturopathie, telle que celle que nous offrons, pour acquérir les connaissances requises. Vous pouvez suivre notre programme de formation de naturopathe au sein de l’AEMN. Notre formation propose en particulier des modules très fournis en phytothérapie et en phyto pharmacognosie. Nous organisons aussi des stages botaniques phytothérapiques.

Lors de nos randonnées botaniques, vous découvrirez un large éventail de plantes médicinales et comestibles. Vous apprendrez également à préparer des macérations huileuses et hydroalcooliques à base de plantes.

Pour les professionnels tels que les pharmaciens, les propriétaires de magasins bio, les conseillers en magasin, les infirmières, etc., il est relativement facile de bénéficier d’une prise en charge, notamment si vous exercez en tant que professionnel libéral (via le FIFPL, par exemple) ou si vous êtes commerçant ou indépendant (via OPCOMMERCE, par exemple).

Focus sur l’ail des ours

par Catégoriephytothérapie 24 mars 2024

L’ail des ours et son histoire

L’ail des ours (Allium ursinum) est une plante médicinale connue depuis le néolithique, car on en a retrouvé des restes sur des sites habités datant de cette époque. Elle a été utilisée par les Gaulois, les Celtes et les Germain depuis la plus Haute Antiquité, comme plante alimentaire et médicinale.

A l’image des ours et autres animaux sauvages, qui la consomment abondamment au sortir de l’hiver, les premiers hommes l’ont employé aussi pour se purger au printemps. C’est pourquoi cette plante est nommée ail des ours en France, en Allemagne ou en Italie, et ail des blaireaux aux Pays Bas.

Cette plante a été consommée traditionnellement dans toute l’Europe et jusqu’en Asie.

En 1771, l’Encyclopédie Economique indique que « l’ail des ours est d’usage dans les pays de montagnes, en cas de peste, et pour faire suppurer les tumeurs les plus rebelles ».

Aujourd’hui, l’ail des ours est consommé de différentes manières, et surtout en pesto. Le pesto d’ail des ours est assez facile à trouver en magasin bio. Mais si vous connaissez bien la plante, vous pouvez préparer vous-même ce pesto. Mais attention, il faudra le consommer rapidement, pour éviter tout risque de botulisme. Ainsi, si vous préparez votre propre pesto, consommez le dans les deux jours qui suivent. Quant au pesto d’ail des ours du commerce, aucun risque, car il est stérilisé pour éviter le développement des bactéries botuliques.

Voici dans cette vidéo de notre chaîne YouTube comment on peut préparer le pesto d’ail des ours :

Le pesto à l’ail des ours

Attention également à ne pas confondre l’ail des ours avec le muguet ou la colchique, qui sont tous deux très toxiques. Certaines personnes se sont déjà intoxiquées mortellement du fait de cette confusion.

Sinon, on peut aussi consommer les feuilles d’ail des ours fraîches, crues en salades mêlées, comme le font les Suisses, ou alors cuites en tartes, ou encore avec du tofu.

C’est aussi redevenu un grand classique de l’herboristerie, qui entre dans la composition de nombreux remèdes naturels.

A quoi ressemble l’ail des ours ?

Cette plante pousse et fleurit en mars avril en plaine, plutôt en mai en montagne. Elle apprécie les endroits frais, humides, surtout sur terrain calcaire, où elle croit en populations souvent très denses, avec des plants serrés les uns contre les autres.

Elle part d’un bulbe coriace, blanc, arrondi. Elle se développe en deux feuilles ovoïdes allongées et effilées à leur extrémité. Les feuilles sont nettement pétiolées, contrairement à celles du muguet. Au froissement, elles dégagent une nette odeur alliacée, due aux essences sulfurées que contient cette plante.

A partir du bulbe part une hampe florale. Cette tige porte une inflorescence ombelliforme de quelques fleurs à six tépales blanc pur. Le groupe de fleurs s’extrait d’une bractée qui entoure l’ensemble de l’inflorescence en une sorte de bouton vert clair ovoïde. Les fleurs produisent des fruits de type capsule arrondie.

La voici en vidéo :

Il est possible de cultiver en potager cette plante, mais attention, si le terrain s’y prête, elle devient vite très envahissante.

Quelles sont les propriétés médicinales de l’ail des ours ?

On utilise essentiellement l’ail des ours pour de nombreuses vertus médicinales :

  • Tout d’abord, l’ail des ours est un excellent dépuratif et stimulant rénal. Cette plante officinale favorise l’élimination de toxines, telles que la créatinine, l’urée, l’acide urique, les purines, qui peuvent provenir d’une alimentation trop riche en protéines (viande rouge, soja, levures, fromages, etc.). On peut le conseiller chez les personnes en insuffisance rénale (avec un suivi médical obligatoire), mais aussi pour éliminer les excès d’eau. Il sera donc utile en cas de rétention d’eau, de tendance aux œdèmes, lorsque les pieds gonflent, ou en cas de cellulite. C’est même l’un des meilleurs diurétiques. Ce protecteur rénal permet aussi l’élimination de métaux lourds ou toxiques, comme le plomb, le cadmium, l’arsenic ou l’aluminium. Il protège aussi les tissus rénaux des dégâts qui peuvent être provoqués par le mercure. Ce dernier sera surtout éliminé par le colon, avec les selles.
  • En drainant les urates, il soulage des inflammations liées aux rhumatismes.
  • L’ail des ours est un excellent hypocholestérolémiant. A ce titre, il favorise la circulation sanguine, d’autant qu’il est aussi fluidifiant sanguin. Effectivement, il est anti agrégant plaquettaire, et donc conseillé pour éviter les risques de thrombose. C’est donc également un protecteur artériel.
  • Comme médicinal diurétique, l’ail des ours est également un bon hypotenseur. Selon une étude datant de 2017, publiée dans le « international journal of molecular sciences« , l’ail des ours est utile en cas d’hypertension au niveau pulmonaire et ventriculaire.
  • Cette plante est un excellent anti oxydant. A ce titre, c’est une des raisons pour laquelle elle est également utile comme protecteur artériel. C’est au moment de la floraison que la plante développe le plus d’antioxydants.
  • De nombreuses études ont montré que cette plante possède une activité anti microbienne et antimycosique. Voici par exemple une étude scientifique italienne parue dans la revue « microorganisms » en 2020, et qui démontre l’activité de cette plante sur des populations de Candida albicans ou de Klebsiella pneumoniae.
  • Cette plante constitue aussi un bon vermifuge, un calmant de la thyroïde et un excellent neuroprotecteur, qui stimule la mémoire.

Les principes actifs de l’ail des ours

L’ail des ours possède des essences sulfurées de type sénévols. Ces substances aromatiques sont d’excellents désinfectants antibiotiques naturels, ce qui explique notamment les propriétés désinfectantes de cette plante. C’est aussi le principe actif hypothyroïdien.

La plante est riche en vitamine C, ce qui ajoute à ses propriétés antibactériennes, mais ce qui participe aussi à ses vertus antiradicalaires et protectrices vasculaires.

Nous retrouvons aussi des polyphénols dans toutes les parties de la plante, surtout au moment de la floraison. C’est ce qui rend cette plante antioxydante.

Enfin, cette plante contient de l’allicine, un composé aromatique sulfuré de type hétéroside, qui est un très puissant anti microbien, mais qui serait à la base de la plupart des vertus de la plante. L’hydrolyse en décoction de feuilles séchées libère, à partir de cet actif, une huile essentielle extrêmement efficace. C’est l’allicine notamment qui donne la saveur piquante de cette plante, et de nombreuses plantes aromatiques voisines, comme l’ail, l’oignon ou le poireau.

Selon de nombreuses études sur cette substance active, l’allicine est :

  • Un excellent régulateur de la teneur du sang en lipides (triglycérides et cholestérol)
  • Hypotensive.
  • Un anti agglomérant des plaquettes sanguines.
  • Utile comme antioxydant et anti inflammatoire.
  • Un excellent antiseptique digestif.
  • Et enfin utile pour limiter l’athérosclérose.

Il semblerait que le bulbe soit aussi efficace que la feuille.

La richesse de ses composants fait de l’ail des ours une plante largement dépurative et utile chez les personnes en surpoids, à tendance cardiaque ou hypercalorique.

Les contre-indications de l’ail des ours

Cette plante possède quelques précautions d’emploi, du fait de ses propriétés.

Tout d’abord, comme elle calme l’activité thyroïdienne, on la déconseille en cas d’hypothyroïdie.

Etant donné que c’est un hypotenseur, on la contre indique en cas d’hypotension.

Enfin, c’est un fluidifiant du sang. Donc elle est formellement contre indiquée chez les hémophiles, les personnes qui ont une thrombopénie (chute du taux plaquettaire sanguin), mais aussi chez les personnes qui prennent déjà un fluidifiant sanguin.

A noter que cette plante n’est pas déconseillée aux femmes enceintes.

Comment faire une cure d’ail des ours ?

Nous proposons différentes spécialités comprenant l’ail des ours. Pour toutes ces préparations, nous conseillons de faire des cures d’un à deux mois. Si vous voulez suivre une cure plus longue, il est possible de pratiquer des cures de deux mois par trimestre sur un an.

  • Le Phytotriplex cœur : Ce produit contient de l’ail des ours, de l’aubépine et de la verveine. L’ail des ours donne à ce produit des propriétés protectrices vasculaires et régulatrice du cholestérol.
  • Le Phytotriplex draineur : Cette préparation s’inspire des travaux du docteur Klinghardt, qui a beaucoup travaillé sur les intoxications par les métaux toxiques (notamment le mercure). L’ail des ours est utilisé ici comme drainant du mercure et protecteur et dépuratif rénal.
  • Le Phytotriplex thyroïde : L’ail des ours est utilisé ici pour moduler l’action de la sauge et du fucus, ce qui permet de stimuler la thyroïde en douceur.
  • Le Phytotriplex santé intestinale : Dans ce produit, l’ail des ours est employé pour ses propriétés anthelminthiques, combiné à la tanaisie et à l’armoise.
  • Le Phytotriplex santé de la peau : Ici l’ail des ours est combiné à la bardane et au laurier, pour ses effets dépuratifs des toxines.

Vous pouvez compléter les actions thérapeutiques de l’ail des ours avec l’emploi de plantes comme le romarin, qui est très utile notamment comme antioxydant et comme hypocholestérolémiant.

Comment prendre nos compositions à base d’ail des ours ?

Chez les adultes, on conseille les Phytotriplex à raison d’une cuillère café le matin à jeun dans un peu d’eau.

On les prendra le matin à jeun, ou à la rigueur le midi.

Au sujet du Phytotriplex santé intestinale, si vous le prenez comme vermifuge, il faudra de préférence le prendre pendant trois jours au moment de la pleine lune et pendant trois jours au moment de la nouvelle lune. Effectivement, les vers parasites ont un cycle biologique qui dépend des rythmes lunaires.

Les enfants de 3 ans à 10 ans peuvent prendre le Phytotriplex santé intestinale, comme bon vermifuge naturel, à raison d’une demi cuillère café.

Attention, l’ail des ours ne doit pas être surdosé si vous voulez aussi en donner à vos animaux de compagnie.

Le Phytotriplex cœur est plus adapté pour les adultes uniquement.

Vous pouvez employer ces produits en synergie avec un extrait de champignon comme le cordyceps, qui est un puissant adaptogène et antioxydant.

Conseiller les bienfaits de l’ail des ours

Pour bien conseiller l’utilisation de l’ail des ours, une solide expertise en phytothérapie est indispensable. Nous vous recommandons donc de suivre une formation complète en naturopathie, comme celle que nous proposons, afin d’acquérir les connaissances nécessaires. Vous pouvez suivre notre formation de naturopathe au sein de l’AEMN. Notre formation comprend notamment des modules très complets en phytothérapie et en phyto pharmacognosie. Nous dispensons également des stages botaniques phytothérapiques. Vous y découvrirez plus généralement les plantes médicinales et comestibles lors de randonnées botaniques. Et vous y apprendrez à faire des macérations huileuses et hydroalcooliques de plantes.

Pour les professionnels (pharmacien, magasins bio, conseiller en magasin, infirmière, etc.), il est possible de bénéficier d’une prise en charge relativement facilement, surtout si vous êtes en profession libérale (avec le FIFPL par exemple) ou si vous avez un statut de commerçant ou d’indépendant (avec OPCOMMERCE par exemple).

Focus sur la sauge

par Catégoriephytothérapie 23 mars 2024

La sauge, la plante qui sauve

La sauge officinale est une plante médicinale connue depuis fort longtemps. C’est une des plantes aromatiques les plus employées en alimentation, notamment pour ses vertus anti oxydantes conservatrices. En latin, on l’appelle Salvia officinalis, de salvare, qui veut dire sauver. C’est dire si cette plante fut très renommée par le passé. D’ailleurs, cette renommée nous a été transmise à travers ce fameux dicton : qui a de la sauge dans son jardin ne voit jamais le médecin. Certains phytothérapeutes en font d’ailleurs une véritable panacée, malgré les quelques effets indésirables que nous aborderons un peu plus loin dans cet article.

Cette plante ancestrale était tellement sacrée que les romains ne la cueillaient pas avec des outils contenant du fer. Il lui fallait des métaux plus nobles pour la cueillir. Cette cueillette faisait l’objet d’un rituel sacré, où les participants étaient vêtus de blanc, et étaient pieds nus, les pieds lavés.

Au Moyen-Age, la sauge faisait partie de nombreuses remèdes thérapeutiques, à partir desquelles furent créées des préparations traditionnelles, dont la fameuse Eau d’Arquebuse. Ce remède naturel vit le jour bien après le Moyen Age, au 19ème siècle. On la doit à un Frère Mariste de Saint Chamond, près de Saint Etienne, le frère Emmanuel, qui la mit au point dans sa version définitive en 1857. Et on la vanta pour soigner les plaies et blessures par arme à feu, d’où le nom eau d’arquebuse ou des arquebusiers. On dit même que le fondateur de la Croix rouge, Henri Dunant, en aurait bu.

Aujourd’hui, la sauge officinale est employée dans de nombreuses préparations de compléments alimentaires à base de plantes, en macération, en extrait de plantes fraîches, en teinture mère ou en gélules. Elle est également distillée pour son huile essentielle, mais cette dernière n’est pas autorisée à la vente en dehors de la pharmacie, étant donné ses composants extrêmement puissants. Elle contient notamment entre 35% et 70% de thuyone, une cétone particulièrement neurotoxique. Ce composant aromatique peut même provoquer des crises d’épilepsie chez des enfants.

Fort heureusement, la sauge officinale en phytothérapie ne contient qu’une très faible proportion d’huile essentielle et ne posera pas ce genre de problème. Pour les amateurs d’aromathérapie, en revanche, nous préférerons vous orienter vers la sauge sclarée, qui ne pose pas de gros problèmes, excepté les effets indésirables du fait de ses propriétés œstrogènes like.

Quelles sont les différentes parties employées dans la sauge ?

On utilise essentiellement la partie aérienne fleurie de la sauge officinale :

  • Cette partie aérienne comprend les tiges, les feuilles et les fleurs de la sauge. C’est une plante de type sous arbrisseau. Elle possède donc une partie ligneuse, qui n’est pas utilisée. Ce qu’on emploie, ce sont les parties vertes, les sommités fleuries en période de floraison, comprenant le maximum de principes actifs de la plante.
    Botaniquement, cette plante fait partie de la famille des lamiacées (ou labiées, comme le thym, la menthe, la lavande ou la mélisse). Elle comprend des feuilles opposées deux à deux, sessiles, c’est à dire quasiment non pétiolées, et dont la face inférieure est duveteuse plus ou moins blanchâtre. Les tiges portent des inflorescences en grappes allongées. Les fleurs ont une structure zygomorphe. Ces fleurs ont des sépales soudés en tube. Leur corolle possède une lèvre inférieure d’une part, et d’autre part une lèvre supérieure qui englobe les 4 étamines et le style provenant des ovaires. Ces derniers produisent quatre graines de type akènes.

Les composants de la sauge officinale

Hormis la thuyone, que l’on retrouve très concentrée dans l’huile essentielle, cette plante contient de nombreux principes actifs utiles.

Dans la plante, la fraction huile essentielle sera d’environ 1 à 2%, ce qui évite les effets neurotoxiques qu’on peut connaître avec l’huile essentielle.

Nous retrouvons surtout des tanins, de l’acide rosmarinique (qui est un phénol fréquent chez les labiées, notamment le romarin, et qui est très anti oxydant), des diterpènes, des flavonoïdes, dont la lutéoline 7-O glucoside, qui est le principe actif œstrogène like de la plante, et des triterpènes, dont l’acide oléanolique, qui est un puissant tonique cardiaque et anti oxydant.

Cette richesse en principes actifs confère à la sauge de nombreuses propriétés médicinales, qui la rend très populaire en herboristerie.

Les propriétés de la sauge officinale

La richesse de ses composants fait de cette plante une matière thérapeutique à large spectre.

Tout d’abord, elle agit comme un stimulant général, avec des propriétés fortement antioxydantes, du fait de sa compositions phénolique en particulier. Cette activité stimulante se traduit aussi par une action activatrice de l’hypophyse, et par voie de conséquence, de la thyroïde. Elle est donc utile en cas d’hypothyroïdie, mais aussi de fatigue passagère. Elle stimule aussi tout le système neuro endocrinien, y compris en cas de baisse de mémoire. C’est vraiment une plante très utile pour relancer le métabolisme de la personne âgée.

Ensuite, on peut la conseiller comme tonique du cœur au même titre que l’aubépine. Mais elle semblerait hypertensive à la longue, donc on pourra alterner son emploi avec celle de l’aubépine, qui est plutôt régulatrice de la tension artérielle.

C’est par ailleurs une plante nettement œstrogène like. Elle limite en particulier les bouffées de chaleur à la ménopause. Elle favorise aussi le développement des glandes mammaires, et notamment les lobules mammaires, ce qui prépare la production de lait maternel. C’est également une plante qui favorise l’ovulation et le développement des muqueuses de l’utérus durant le cycle féminin. On la recommande enfin en cas d’aménorrhée. Elle sera par exemple utile aux femmes qui ont des blocages des règles après avoir pris la pilule contraceptive un certain temps.

Comme œstrogène like, elle limite la perte osseuse après la ménopause.

Elle possède une action antisudorifique. Cela est intéressant pour les personnes qui ont une transpiration excessive, par exemple, ou en cas de fièvre accompagnée de transpiration.

La sauge officinale limite les inflammations digestives, et notamment buccales, buco dentaires, pharyngées et œsophagiennes. Elle sera utile par exemple en cas d’aphtes ou d’irritations des gencives.

Les contre-indications de la sauge officinale

Cette plante peut apparaître magique, mais comme elle est œstrogène like, elle est formellement interdite aux femmes enceintes, car elle est potentiellement abortive, au même titre que l’armoise vulgaire ou la rue odorante.

Par ailleurs, elle est formellement contre indiquée chez les femmes qui ont des troubles hormonodépendants, qui sont liés à des surexpositions aux œstrogènes, et plus généralement aux perturbateurs endocriniens. Ainsi, les femmes qui ont des mastoses, kystes ovariens, fibromes, endométrioses, ou plus grave encore, des cancers hormonodépendants, ne doivent pas prendre de sauge.

Hormis ces contre-indications, on l’évitera en cas d’hypertension artérielle.

Comment faire une cure de sauge officinale ?

Nous proposons plusieurs spécialités qui contiennent cette plante. Dans tous les cas, nous conseillons de faire des cures d’un mois, et pour des cures longues durée, de faire des cures un mois par trimestre sur plusieurs trimestres.

  • Le Phytotriplex amincissant : Dans ce cadre-là, la sauge favorise la combustion des calories en activant la thyroïde.
  • Le Phytotriplex cheveux phanères : Effectivement, la sauge est utile pour fixer les minéraux au niveau des cheveux. Cela évite notamment la chute de cheveux que peuvent connaître les femmes en particulier à la ménopause.
  • Le Phytotriplex thyroïde : Il conviendra bien pour stimuler la thyroïde, en combinant notamment la sauge et le fucus.
  • Le Phytotriplex tonique intellectuel : Ce produit favorise la mémoire, et donc la sauge entre dans sa composition tout naturellement, puisque c’est un super antioxydant, utile en cas de neurasthénie, et capable d’activer le système nerveux. Nous associons cette plante à l’avoine et au Ginkgo biloba.
  • Le Phytotriplex tonique physique : Ici la sauge joue le rôle d’activateur du métabolisme général.
  • Et enfin, le Phytotriplex tonique senior : dans cette composition, la sauge relance tout le système hormonal en stimulant l’activité hypophysaire.

Comment prendre nos produits à base de sauge ?

Pour les adultes, les Phytotriplex peuvent se prendre à raison d’une cuillère café le matin à jeun dans un peu d’eau.

Il vaut mieux le prendre le matin à jeun, ou à la rigueur le midi, et non le soir, car cela peut perturber le sommeil.

Les enfants de 6 ans à 10 ans peuvent prendre le Phytotriplex tonique intellectuel, en cas de baisse de concentration à l’école par exemple, à raison d’une demi cuillère café aux mêmes périodes de la journée, pendant un mois, pas plus. Ce type de produit n’est pas adapté à un enfant de moins de 6 ans.

Vous pouvez employer ces produits en synergie avec un extrait de champignon comme le cordyceps, qui est un puissant adaptogène et antioxydant.

Conseiller les bienfaits de la sauge

Une bonne connaissance de la phytothérapie est nécessaire pour bien conseiller une plante comme la sauge. Pour cette raison, nous vous suggérons de suivre une vraie formation de naturopathie, comme nous le proposons au sein de l’AEMN. Notre formation comprend notamment de solides modules de phytothérapie et de phyto pharmacognosie. Nous proposons aussi des stages botaniques phytothérapiques, où vous apprendrez plus généralement les plantes médicinales et comestibles sur le terrain. Notamment, vous y apprendrez à faire des macérations de plantes.

Pour les professionnels (pharmacien, magasins bio, conseiller en magasin, infirmière, etc.), il est possible de bénéficier d’une prise en charge relativement facilement, surtout si vous êtes en profession libérale (avec le FIFPL par exemple) ou si vous avez un statut de commerçant ou d’indépendant (avec OPCOMMERCE par exemple).

Focus sur le romarin

par Catégoriephytothérapie 11 mars 2024

Le romarin et ses propriétés

Le romarin (Salvia rosmarinus) est un sous arbrisseau ligneux buissonnant généralement à port très dense de la famille des labiées ou lamiacées. Il peut mesurer jusqu’à un à deux mètres de hauteur, même si généralement, il est beaucoup moins grand. Il produit des fleurs mauve clair parfumées, rarement blanches. Si autrefois il était classé botaniquement dans le genre Rosmarinus, on le classe aujourd’hui parmi les sauges.

On rencontre cette plante dans le Midi, où il peuple les garrigues caillouteuses en compagnie du thym, de la sarriette et des cistes, autres plantes aromatiques typiques du climat méditerranéen.

C’est une plante aromatique connue depuis la plus Haute Antiquité. Par la suite, Charlemagne recommande la culture de cette plante médicinale dans les jardins impériaux, dans le Capitulaire de Villis. Au Moyen-Âge, la reine de Hongrie Elisabeth de Pologne utilisa l’alcoolat de romarin pour se parfumer, mais aussi à prendre par voie orale. Cet alcoolature, baptisée du nom d’eau de Hongrie, fut très populaire jusqu’au 17ème siècle. Par la suite, le romarin fit partie de la composition de la thériaque occidentale maritime.

Aujourd’hui, on utilise la feuille et le bourgeon ou jeune feuille au plan médicinal. On peut aussi en tirer une huile essentielle par distillation. S’il existe trois chémotypes de romarin en aromathérapie, ce n’est pas le cas en phytothérapie. Effectivement, il existe une huile essentielle de romarin à 1-8 cinéole, à verbénone ou à camphre, et dont les propriétés sont très différentes. Mais en phytothérapie, le romarin est d’un seul type, et ses propriétés sont bien répertoriées

Il est actuellement proposé chez nous soit en macération, soit en extrait de bourgeons.

La gemmothérapie de romarin est d’ailleurs un grand classique en phytothérapie.

Les différentes parties employées dans le romarin

Dans cette plante aromatique, on utilise uniquement la feuille et enfin le bourgeon, souvent qualifié de jeune feuille :

  • La feuille de romarin est effilée en forme d’aiguille, consistante, à une nervure centrale formant une rainure bien visible. Le dessus de ces feuilles est d’un vert foncé brillant, parfois jaunissant ou devenant orangé. Et le dessous des feuilles est blanc duveteux. La forme très linéaire des feuilles et leur consistance tenace du dessus et duveteuse du dessous rend le romarin adapté aux temps secs et chauds, car l’évaporation d’eau par les feuilles est alors très limitée. Ces feuilles sont également chargées d’huile essentielle. Cela leur permet de limiter les attaques de parasites, de champignons, d’insectes ravageurs, etc.
  • Les jeunes feuilles sont groupées en petites touffes, qu’on ramasse pour faire l’extrait de bourgeon de cette plante. C’est un grand classique de la phytothérapie.

En revanche, les tiges, les fleurs et les graines ne sont pas employées. On emploiera essentiellement les feuilles fraiches ou sèches en phytothérapie, et les jeunes feuilles fraiches en gemmothérapie.

En gemmothérapie comme en phytothérapie, le romarin possède les mêmes propriétés thérapeutiques, qu’on peut résumer par : améliorer la tonicité générale.

Les propriétés médicinales du romarin

Le romarin est le grand stimulant de l’organisme. Il possède de nombreux bienfaits et il est inclus dans de nombreux remèdes naturels. On le surnomme d’ailleurs le ginseng de Provence.

Parmi ses principes actifs, on compte des flavonoïdes, des diterpènes, des acides phénoliques et des essences aromatiques, parmi le camphre, le cinéole, la verbénone ou les pinènes.

Tout d’abord, cette plante va stimuler l’hypophyse, ce qui lui donne de nombreuses vertus médicinales. En activant cette glande hormonale, le romarin stimule par voie de conséquence la thyroïde. Comme stimulant thyroïdien, le romarin est donc utile chez les personnes qui ont un terrain hypothyroïdien. Or la thyroïde favorise la combustion des calories, et notamment des sucres et des lipides. C’est pourquoi le romarin est utile pour réduire la glycémie et pour brûler les acides gras saturés. On peut le conseiller aussi lorsque le taux de triglycérides est trop élevé.

Ensuite, l’hypophyse stimule les glandes sexuelles. Donc cette plante de nos garrigues provençales est utile pour favoriser la libido. Notamment, chez la femme, il favorise la production de la progestérone et des œstrogènes, et chez l’homme, il augmente le taux de testostérone. Chez ce dernier, en améliorant la production de cette hormone stéroïde, le romarin permet aussi de décongestionner la prostate. De plus, la testostérone favorise l’anabolisme musculaire. C’est un anabolisant naturel, recommandé pour les sportifs, et non interdit par les contrôles antidopage.

Chez la femme, le romarin sera un équilibrant du cycle féminin, utile aussi bien à la ménopause qu’en cas de troubles menstruels ou prémenstruels.

Le romarin est également un amer activateur du foie et de la vésicule biliaire. Ainsi, il favorise la digestion des graisses par les sels biliaires. Effectivement, ces derniers permettent d’émulsionner les graisses lors de la digestion, ce qui favorise leur assimilation intestinale. Une carence en sels biliaires rendra donc la digestion des graisses difficile. Voilà pourquoi le romarin est utile pour soulager le travail digestif.

Par ailleurs, le foie est activé dans son travail de détoxification de l’organisme. En particulier, le romarin a une action anti oxydante, en favorisant le travail des trois enzymes du foie, la glutathion peroxydase, la super oxyde dismutase et la catalase. Ce sont des enzymes capables de détruire les toxiques, et qui permettent au foie de détoxifier l’organisme. Ainsi cette plante favorise l’élimination de la nicotine, de l’alcool, de toxines, mais aussi de la bilirubine et de l’ammoniaque en urée. Le romarin est un puissant activateur hépatique.

Enfin, on considère le romarin comme un bon tonique du système nerveux.

Vous pouvez en savoir plus sur cet aromate médicinal au travers de cette vidéo de la chaîne YouTube de la naturopathie :

description du romarin et de ses propriétés

Sous quelles formes nous proposons le romarin

Nous utilisons cette herbe de Provence dans plusieurs produits de notre catalogue de produits. En premier lieu, nous le proposons en extrait de bourgeon sans alcool, dans notre gamme gemm énergie, une gamme d’extraits de bourgeons sans alcool et certifiée en agriculture biologique. Nous le présentons en flacon en verre fumé de 50 ml avec un codigoutte.

Sous cette forme, la posologie conseillée sera de 10 à 15 gouttes dans un verre d’eau le matin à jeun. Si vous voulez mieux éliminer les toxines, vous pouvez le combiner avec une cure de bourgeons de tilleul le soir avant le repas.

Les enfants peuvent cet extrait de gemmothérapie à raison de 5 à 10 gouttes, également le matin à jeun.

Par ailleurs, nous faisons rentrer le romarin dans trois de nos formulations Phytotriplex.

  • Le Phytotriplex cholestérol : Ce produit contient une synergie de trois plantes : L’Aubier de tilleul, l’ail des ours et l’eau florale de romarin. Il sera surtout utile pour maitriser le taux de cholestérol sanguin, éventuellement accompagné d’un excès pondéral.
  • Le Phytotriplex foie : Ce complexe contient de la gentiane, du romarin et de l’hydrolat de camomille. Cette synergie sera efficace pour activer le travail du foie et de la vésicule biliaire, notamment en cas de lourdeurs digestives ou d’excès alimentaires.
  • Le Phytotriplex problèmes féminins : Cette synergie est composée d’eau florale de romarin, d’armoise et d’alchémille. C’est un produit qui favorise l’équilibre hormonal féminin, notamment à la ménopause ou en cas de troubles du cycle féminin. Attention, ce produit est formellement déconseillé aux femmes enceintes, en raison de la présence d’armoise, qui est un abortif.

Nous réalisons ces préparations en faisant bouillir en décoction la matière végétale pour une meilleure efficacité. Comme ces produits sont très concentrés, il suffira d’une cuillère café par jour pour une bonne efficacité du complément alimentaire. Le Phytotriplex foie sera pris le soir avant le repas, car le travail du foie se déroule surtout en fin de journée.

Bien connaître les vertus du romarin

Une expertise solide en phytothérapie est essentielle pour dispenser des conseils pertinents sur les plantes médicinales en herboristerie. Pour vous garantir cette expertise, optez pour une formation de qualité, comme celles que nous proposons à l’AEMN. Que vous soyez pharmacien, gérant de magasin bio, conseiller en herboristerie, infirmier(e), etc., vous pouvez bénéficier d’une prise en charge facilitée, que vous exerciez en libéral (via le FIFPL, par exemple) ou en tant que commerçant ou indépendant (avec OPCOMMERCE, par exemple).

Focus sur le tilleul

par Catégoriephytothérapie 8 mars 2024

Le tilleul et ses propriétés

Le tilleul est un arbre assez commun en France, en plaine et en moyenne montagne. C’est aussi l’arbre majeur de la forêt primaire de Białowieża, une forêt primaire exceptionnelle à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Utilisé depuis le néolithique comme matériau de construction et aussi pour concevoir des armes, il fut aussi l’arbre de justice chez les Germains, dans l’Antiquité, mais aussi l’arbre du centre du village chez les Gaulois. Il était donc encore plus populaire que le chêne. C’est souvent sous le tilleul du village que l’on organisait les fêtes villageoises chez les gaulois.

Si le tilleul est à la base de nombreux toponymes en Allemagne – près de 800 villages en tireraient leur nom – il est beaucoup moins employé en tisane qu’en France.

Selon les usages populaires, on emploie la bractée, l’aubier et la feuille au plan médicinal. Mais chaque partie de cet arbre ont des propriétés différentes. Ces propriétés, cependant, peuvent être rassemblées au travers des remèdes à base d’extrait de bourgeons, en gemmothérapie. La gemmothérapie de tilleul est d’ailleurs un grand classique en phytothérapie.

Quelles sont les différentes parties employées dans le tilleul ?

On utilise principalement l’aubier du tilleul, la bractée et parfois la feuille, et enfin le bourgeon :

  • L’aubier du tilleul, c’est le bois que l’on retrouve sous les deux couches d’écorce. Comme tout arbre, le tilleul possède un tronc recouvert d’une écorce externe, relativement crevassée chez les sujets adultes. Sous cette écorce, on retrouve le liber, une fine couche brune dans le tronc et les grosses branches, et verte chez les jeunes branches. C’est le liber qui véhicule les sucres élaborés par les feuilles durant la photosynthèse. Ce liber distribue la sève élaborée vers les tissus qui ont besoin d’énergie tirée des sucres simples. Enfin, sous le liber, on retrouve un bois de couleur claire, l’aubier, qui véhicule la sève brute, laquelle se dirige vers les feuilles. Cette sève monte du sol par les radicelles et va amener les oligoéléments, les macro éléments et l’eau vers les feuilles. Au cœur du bois, on retrouve un tissu mort, qui sert en fait de squelette pour l’arbre.
  • Les bractées sont des languettes vert clair ou vert jaune, situées à la base des corymbes de fleurs. Ces dernières parviennent à éclosion en juin, et dégagent une odeur aromatique intense, en même temps qu’une grande quantité de nectar qui attirent les pollinisateurs, telles les abeilles. Ce nectar est tellement abondant, qu’il peut rendre poisseuses les bractées à la base des fleurs. C’est précisément à ce moment-là qu’on récolte les bractées et les fleurs de tilleul.
  • Les feuilles sont duveteuses, ovoïdes, élargies, à extrémité aigüe et à pourtour denticulé. Lorsqu’elles sont jeunes, elles sont de couleur vert clair. Elles sortent d’un bourgeon à écailles rouges ou vert rougeâtre et elles sont comestibles. Leur saveur mucilagineuse est très adoucissante des muqueuses buccales et stomacales. Cependant, elles ne sont pas employées telles que, en phytothérapie.
  • Le bourgeon lui-même est un grand classique de la phytothérapie. Selon les préceptes de Pol Henry, le fondateur de la phyto embryothérapie, qui évoluera ensuite vers la gemmothérapie, ce bourgeon rassemble les propriétés de l’aubier de tilleul, de la bractée et de la feuille.

Les propriétés des différentes parties du tilleul

Les parties de cet arbre magique possèdent chacune des propriétés différentes. Ainsi, le tilleul est un grand remède classique en herboristerie.

L’aubier de tilleul est d’abord un puissant draineur, notamment au niveau de la vésicule biliaire, du foie, comme diurétique et aussi comme drainant des articulations. On l’utilise notamment pour chasser l’acide urique chez les personnes au terrain rhumatismal. Mais il favorise le drainage général de l’organisme et l’élimination des toxines, ce qui est utile dans une approche thérapeutique détox. Drainer la peau, le sang, la lymphe, les émonctoires, soulager les douleurs articulaires en cas de rhumatismes, voilà ce que peut apporter l’aubier de tilleul. C’est d’ailleurs pourquoi c’est un classique de la cure de printemps, avec la sève de bouleau.

En tant que diurétique, l’aubier de tilleul est aussi utile en cas de rétention d’eau, de tendance aux œdèmes et comme amincissant anti cellulitique. C’est effectivement un excellent stimulant de la diurèse, à action dépurative puissante.

Mais par ailleurs, cet actif végétal est également utile comme hypoglycémiant et hypocholestérolémiant.

Petit bémol, l’aubier de tilleul est fortement déminéralisant, et donc contre-indiqué en cas de déminéralisation et d’ostéoporose. C’est d’ailleurs pourquoi lors des cures de printemps, les guérisseurs conseillent souvent d’associer l’aubier de tilleul à un reminéralisant comme la prêle.

L’aubier de tilleul est classiquement consommé en décoction, mais nous le proposons en macération dans certaines de nos formules.

La bractée a de toutes autres propriétés, puisque c’est le grand calmant bien connu. On l’emploie souvent en infusion en cas d’hyper nervosité ou de difficultés à trouver le sommeil, principalement. Certains affirment qu’il ne faut pas trop concentrer les extraits de bractées, sinon, on risque d’en faire un excitant.

La feuille n’est pas utilisée en phytothérapie, ce qui est bien dommage, du fait de ses propriétés émollientes. Mais on retrouve ses propriétés dans le bourgeon de tilleul. Ce dernier possède à la fois les vertus thérapeutiques de l’aubier de tilleul, et donc constituera un drainant général de choix. Mais en outre, il possèdera aussi les bienfaits des feuilles, comme adoucissant des muqueuses digestives, et de la bractée, comme calmant nerveux.

Vous pouvez en savoir plus sur le tilleul au travers de cette vidéo de la chaîne YouTube de la naturopathie :

https://youtu.be/hRliOKGC-k8

Sous quelles formes nous proposons le tilleul

Nous avons inscrit le tilleul dans notre catalogue de produits. Tout d’abord, nous le proposons en extrait de bourgeon sans alcool, dans notre gamme gemm énergie, certifiée en agriculture biologique.

Sous cette forme, vous le prendrez à raison de 10 à 15 gouttes dans un verre d’eau le soir avant le repas, ou alors au coucher. Cela vous permettra de mieux éliminer les toxines, ou d’améliorer le sommeil ou encore de calmer les muqueuses gastriques.

Les enfants peuvent en prendre à raison de 5 à 10 gouttes aux mêmes périodes de la journée.

Vous pouvez l’employer en synergie avec un grand régulateur du système nerveux central, le figuier., ou en cas d’hyper nervosité, avec le bourgeon d’aubépine, qui agit sur le système nerveux central, et notamment comme régulateur du nerf parasympathique et du nerf orthosympathique.

Sous forme de bourgeon, nous incluons le tilleul aussi dans deux complexes gemmotriplex, le complexe détox et le complexe peau.

Par ailleurs, nous faisons rentrer l’aubier de tilleul dans plusieurs formulations Phytotriplex.

  • Le Phytotriplex pancréas : Ce produit contient une synergie de trois plantes : L’Aubier de tilleul, la myrtille et l’eau florale de sarriette. Il est surtout utile comme hypoglycémiant, notamment dans le cas d’une surcharge en sucres simples et en lipides, accompagné d’un excès pondéral.
  • Le Phytotriplex cholestérol : Ce complexe contient de l’aubier de tilleul, du romarin et de l’ail des ours. C’est une synergie utile pour favoriser la métabolisation du cholestérol, notamment par le foie, ce qui aide à faire baisser son taux sanguin.

Dans ces préparations, nous faisons bouillir la matière végétale pour une meilleure efficacité. Les produits finaux sont donc très concentrés, et il suffit d’une cuillère café par jour le matin à jeun pour une bonne efficacité du complément alimentaire.

De plus, ce sont deux produits qui peuvent rentrer dans une cure minceur.

Conseiller les bienfaits du tilleul

Il est bien évidemment nécessaire de bien connaître les plantes pour pouvoir conseiller utilement en phytothérapie. Pour cela, ne vous contentez pas d’une formation au rabais. Au contraire, suivez une vraie formation, comme nous les organisons au sein de l’AEMN. Si vous êtes un professionnel (pharmacien, magasins bio, conseiller en magasin, infirmière, etc.) vous pourrez même bénéficier d’une prise en charge relativement facilement, si vous êtes en profession libérale (avec le FIFPL par exemple) ou si vous avez un statut de commerçant ou d’indépendant (avec OPCOMMERCE par exemple).

Les principes actifs des plantes

par Catégoriephytothérapie 8 mars 2024

Les principales familles de principes actifs

Les plantes médicinales utilisées en phytothérapie sont des concentrés de molécules biologiques à fort potentiel biologique. C’est précisément ces substances que nous concentrons dans nos préparations Phytotriplex. C’est ce qu’on appelle des principes actifs. Cependant, nous privilégions les préparations à partir de totum des plantes, pour concentrer non seulement ces principes actifs, mais aussi toutes les molécules complémentaires qui rendent efficaces ces molécules biochimiques actives. Le totum des plantes, ce sont les principes actifs, les molécules connexes et les molécules qui tempèrent également les effets secondaires des principes actifs.

A noter que les principes actifs sont souvent isolés et copiés pour obtenir des médicaments allopathiques. Ainsi, 80% des médicaments actuels sont des copies de principes actifs naturels. Par exemple, citons le cas emblématique de l’acide salicylique, que l’on retrouve dans la reine des prés ou le saule. A la fin du 19ème siècle, cet acide a pu être isolé et copié, sous le nom d’aspirine. Cependant, l’aspirine possède des effets secondaires et notamment peut irriter la paroi stomacale, ce qui n’est pas le cas de l’acide salicylique contenu dans les plantes. Effectivement, le totum de plantes tempère cet effet secondaire.

Les principes actifs peuvent être classés en substances liposolubles et substances hydrosolubles. Parmi les substances liposolubles, figurent les huiles essentielles, dont des résines, des esters, des substances phénoliques, des pinènes et des terpènes, des alcools. Les principales plantes à huile essentielle que nous employons sont le thym, le romarin, la sauge, la sarriette, la verveine, l’aneth, la lavande ou encore la camomille. Généralement, nous employons ces plantes aromatiques sous forme d’hydrolat.

Les substances hydrosolubles sont très diversifiées. On compte :

  • Les alcaloïdes, qu’on retrouve par exemple dans le café, avec la caféine. Ce sont souvent des substances psychotropes, que nous utilisons peu dans nos Phytotriplex. Nous utilisons par exemple la lupuline qu’on retrouve dans le houblon, présent dans le Phytotriplex relaxant. Cette substance possède des effets calmants puissants, mais sans accoutumance. Certaines plantes à alcaloïdes sont cependant très dangereuses, comme les plantes cardiotoniques, parmi lesquelles on compte le muguet, la digitale ou le genêt d’Espagne. Evidemment, nous n’utilisons que des plantes autorisées dans les compléments alimentaires de phytothérapie.
  • Les amers, qu’on retrouve par exemple dans la gentiane jaune et le pissenlit. Les amers sont généralement des substances qui favorisent la digestion, et notamment le travail du foie et de la vésicule biliaire, ainsi que les troubles digestifs de l’estomac. Ils donnent une saveur amère à la préparation, ce qui est un gage d’efficacité. De plus, la saveur amère est perçue par les papilles gustatives, qui transmettent l’information au cerveau et qui préparent ainsi l’organisme aux propriétés digestives de ces substances. A notre sens, la perception de ces saveurs augmente les bienfaits thérapeutiques de ces amers.
  • Les quinones, que l’on retrouve par exemple dans le romarin. Ces substances favorisent notamment la production d’énergie sous forme d’ATP dans les chaines respiratoires des mitochondries. Autant dire que ces substances favorisent le tonus général. C’est précisément l’une des propriétés majeures du romarin, un tonique musculaire et un stimulant aphrodisiaque, mais aussi un brûleur de calories, qui à ce titre, est hypoglycémiant et hypocholestérolémiant.
  • Les hétérosides, qui sont particulièrement nombreux dans les plantes. Ces substances ont tendance à être plus actives sèches que fraîches. Le mélilot et l’aspérule odorante sont emblématiques de ces plantes à hétéroside. Lorsque ces plantes sèchent, les hétérosides qu’elles contiennent sont plus actifs. Mais qu’est-ce qu’un hétéroside ? En fait, c’est une molécule à deux parties : un glucide simple et une substance non glucidique, qu’on appelle parfois une génine. Lors du séchage, l’hétéroside est rendu plus soluble dans l’eau chaude. Ainsi, le séchage et la décoction de la plante permet d’extraire l’hétéroside, de le solubiliser et de libérer sa part la plus active. Les arbutosides contenus dans la bruyère font partie de ces hétérosides que nous utilisons par exemple dans le Triplex reins vessie.
  • Les flavones et flavonoïdes, qui sont en premier lieu d’excellents veinotoniques et protecteurs vasculaires. Le gingko biloba est la plante emblématique de ces principes actifs. La présence de ces principes actifs explique les propriétés du ginkgo biloba comme protecteur vasculaire, veinotonique, améliorant de la circulation sanguine cérébral, utile donc pour la mémoire. Nous l’utilisons dans les Phytotriplex tonique physique et tonique intellectuel notamment, mais aussi en gemmothérapie. L’autre plante emblématique à flavonoïdes est l’aubépine, qui possède des propriétés calmantes mais aussi régulatrices vasculaires et cardiaques.
  • Les tanins, que l’on retrouve notamment dans l’aubier de tilleul. Ce sont des substances qui donnent la saveur âpre si caractéristique d’une infusion bien connue également, le thé.
  • Et enfin des vitamines et des minéraux, comme le silicium. Ce dernier est par exemple présent dans une plante médicinale comme l’ortie. Cette présence donne à la plante des propriétés fortement reminéralisantes.

Comment nous extrayons les principes actifs de plantes

Concernant les bourgeons de nos gammes gemm énergie et gemmotriplex, nous les faisons macérer frais ou congelés dans du glycérol végétal bio. Le glycérol est une molécule qui permet de solubiliser aussi bien les substances liposolubles, comme la fraction huile essentielle, que les molécules hydrosolubles.

Nous pouvons aussi faire macérer nos bourgeons dans un mélange alcool, glycérol végétal et eau, puis nous éliminons l’alcool par un concentrateur qui extrait l’éthanol du produit de macération.

Concernant la gamme phytotriplex, nous associons un hydrolat à deux macérats de plante œno- glycérinés.

L’hydrolat contient de nombreux principes actifs de plantes, car on l’obtient par distillation de plantes au bain marie. C’est le même procédé que pour extraire les huiles essentielles. On place la plante coupée fraiche dans une cuve à deux compartiments. Le compartiment du bas contient de l’eau que l’on chauffe. La vapeur d’eau passe à travers une grille dans le compartiment du haut, où se trouve la plante fraiche coupée. Cette vapeur d’eau se gorge des principes actifs de plantes, puis se rend par un serpentin dans une cuve d’eau froide. Là, la vapeur d’eau va condenser en liquide, recueilli par un vase florentin, qui permet de séparer la fraction lipidique, l’huile essentielle, et la fraction hydrique, l’hydrolat.

A noter que l’hydrolat contient tout de même une petite fraction huile essentielle.

Concernant les macérations de plantes, nous les effectuons généralement à partir de matières végétales sèches. Ces matières sont mises à macérer dans du vin rouge, qui permet de libérer les principes actifs hydro et liposolubles. Ensuite, nous optimisons cette extraction végétale par ébullition décoction. Puis nous extrayons l’alcool par un concentrateur, qui permet aussi de concentrer les actifs de plantes. Nous ajoutons du glycérol végétal bio et de l’acide malique, issu de la pomme, comme stabilisants et conservateurs naturels. Il reste ensuite, dans chaque Phytotriplex à assembler un hydrolat et deux macérations pour obtenir chaque formulation végétale. Ce mélange de plantes est pensé de manière à ce que les trois plantes de la formule agissent en synergie, ce qui les rend encore plus efficaces.

A noter que certaines plantes sont moins efficaces sèches que fraîches. C’est le cas par exemple du plantain, dont un principe actif, l’aucubine, est détruite à la chaleur à partir de 70 °C. Nous avions utilisé cette plante dans notre produit Triplex terrain allergique, mais nous l’avons remplacé par l’agaricus, qui est un champignon anti histaminique aussi efficace que le plantain, mais qu’on peut utiliser séché. Alors que le plantain est actif sous forme de plantes fraiches uniquement.

Nos principes actifs de plantes, des concentrés sans alcool

Nos produits, au final, sont donc sans alcool et contiennent tous les principes actifs de plantes. Par nos méthodes de fabrication, nous proposons des principes actifs végétaux complets.

Ces produits satisferont tous les professionnels de la vente de compléments alimentaires (magasins bio, herboristeries, pharmacies, parapharmacies, naturopathes, centres de bien être), grâce à leurs propriétés concentrées.

Et si vous êtes un particulier, vous pouvez vous procurer tous nos produits dans cette boutique en ligne, spécialisée dans les produits d’herboristerie.

Attention, rappelons que les compléments alimentaires ne remplacent en aucun cas les médicaments et ne dispensent pas d’un suivi médical, même si à la base des principes actifs de plantes sont souvent à la base des médicaments allopathiques.

Rappelons aussi qu’il est préférable d’être bien formé en naturopathie si vous voulez conseiller les compléments alimentaires de manière bien ciblée. En cas de besoin, n’hésitez pas à vous former de manière compétente auprès d’une école reconnue comme l’AEMN. Vous pourrez même bénéficier d’une prise en charge relativement facilement, si vous êtes en profession libérale (avec le FIFPL par exemple) ou si vous avez un statut de commerçant ou d’indépendant (avec OPCOMMERCE par exemple).

Le grand répertoire de la gemmothérapie

par Catégoriephytothérapie 23 février 2024

Le principe de base de la gemmothérapie

La gemmothérapie fut créée sous le nom de phyto embryothérapie, par le médecin belge Pol henry, au début des années 50. Il se basa sur le postulat que le bourgeon contenait tout le potentiel informatif de la plante, de l’arbuste ou de l’arbre. Ainsi, le bourgeon d’olivier rassemble les propriétés de la feuille et de l’olive. Ou encore, le bourgeon de tilleul contient les propriétés de la feuille, de l’aubier et de la bractée.

De plus, le bourgeon comprend une partie embryonnaire très active biologiquement, et qu’on appelle le méristème apical, situé vers l’extrémité du bourgeon. C’est à partir de ce méristème que sont élaborés les tissus du végétal en pleine croissance. Ainsi, cette partie de la plante est extrêmement dynamique d’un point de vue biologique. De plus, le bourgeon est toujours constitué de cellules embryonnaires, et donc possède une embryogénie indéfinie, due à des cellules souches toujours jeunes. C’est ce qui fait vraiment le succès de la gemmothérapie.

Les modes de fabrication de la gemmothérapie

Traditionnellement, les extraits sont obtenus à partir de bourgeons frais ou congelés, parfois à partir de radicelles fraîches (pour le maïs ou le seigle par exemple). Les macérations réalisées par Pol henry étaient effectuées dans un mélange d’un tiers d’alcool, un tiers de glycérine végétale et un tiers d’eau. A l’époque, on ne maitrisait pas du tout les procédés de fabrication sans alcool.

Aujourd’hui, nous pratiquons les macérations dans du glycérol végétal bio. Cette substance est très efficace pour extraire tous les principes actifs hydrosolubles et liposolubles du bourgeon. De ce fait, nos extraits de bourgeons sans éthanol gemménergie sont aussi efficaces que les extraits de bourgeons classiques qui appliquent les méthodes de macération de Pol Henry.

Comment prendre nos extraits de bourgeons

Nos extraits de bourgeons, étant sans alcool, sont adaptés aussi bien aux adultes qu’aux enfants et aux animaux de compagnie.

Nous les déconseillons aux femmes enceintes, car nombre d’entre eux ont une action hormonale, dont on ne maitrise pas les effets sur un embryon.

Chez les adultes, la posologie classique sera de 15 gouttes par jour, que vous pouvez éventuellement fractionner en trois fois 5 gouttes, avant chaque repas, pur ou dans un verre d’eau.

Chez les enfants, on conseille plutôt 5 gouttes par jour. Certains praticiens donnent journalièrement le nombre de goutte correspondant à l’âge de l’enfant, jusqu’à 12 ans. Ainsi, à 10 ans, ils donnent 10 gouttes par jour.

Pour les animaux de compagnie :

  • Chez les petits animaux, type chats ou petits chiens, nous conseillons les mêmes dosages que pour les enfants.
  • Chez les gros chiens et les autres animaux de grande taille, nous conseillons les mêmes quantités que pour un adulte.

Comment conserver nos extraits de gemmothérapie

Les extraits de bourgeons gemménergie se conservent facilement à température ambiante grâce au glycérol biologique et à l’acide malique issu de la pomme. Il n’est donc pas nécessaire de les placer au réfrigérateur après ouverture.

Nos formules de gemmothérapie gemmotriplex

Nous proposons neuf formules complexes, qui toutes associent trois bourgeons en synergie, un peu sur le même principe que les Phytotriplex.

Nos formules complexes sont à la fois très puissantes et faciles à prendre, étant aussi sans alcool.

  • Complexe N°1 articulaire : ronce, saule, pin mugo

Ce complexe permet de renforcer les tissus osseux grâce au pin mugo et à la ronce, mais aussi de soulager les douleurs articulaires, grâce au saule. Attention, le saule est contre-indiqué en cas de sang trop fluide.

  • Complexe N°2 circulation : lilas, olivier, arbre de Judée

Voici un complexe utile pour améliorer la circulation. L’arbre de Judée est particulièrement utile comme protecteur artériel. Le lilas est considéré comme un excellent stimulant de la circulation sanguine au niveau des coronaires. Et l’olivier est connu comme anti oxydant des parois artérielles et comme hypotenseur.

  • Complexe N°3 détox : bouleau, romarin, tilleul

Ce complexe de bourgeons est très intéressant pour drainer à la fois le foie, les reins, la lymphe, le sang. C’est vraiment un drainant général extrêmement utile pour détoxifier l’organisme en profondeur. On peut aussi le conseiller dans une cure minceur ou anti cellulitique. Attention, le bouleau est contre indiqué chez les personnes sous fluidifiant sanguin.

  • Complexe N°4 équilibre féminin : pommier, framboisier, ronce

Ce complexe est très utile aussi bien à la ménopause qu’en cas de troubles hormonodépendants ou d’inconfort lié aux règles. Le pommier aide à limiter les bouffées de chaleur, tandis que le framboisier est un équilibrant hormonal de la balance œstrogène progestérone. la ronce limite les effets du vieillissement au niveau des glandes sexuelles.

  • Complexe N°5 foie : genévrier, romarin, noyer

Cette synergie est très utile pour décongestionner le foie, notamment grâce au genévrier. le romarin, lui, est un activateur du foie et de la vésicule biliaire. le noyer est un drainant profond, notamment du sang et de la lymphe. Cette synergie est utile chez les personnes au foie paresseux. Attention, le genévrier est contre indiqué en cas d’insuffisance rénale.

Complexe N°6 mémoire : noisetier, aulne, séquoia

Voici trois bourgeons utiles pour la sphère cérébrale. le noisetier est un tonique psychique, au même titre que le séquoia. Ce dernier, de plus, est un bon stimulant neuro endocrinien. L’aulne, lui, améliorer la circulation sanguine au niveau des méninges, ce qui favorise le travail des neurones.

Complexe N°7 peau : tilleul, cèdre, noyer

Cet ensemble de bourgeons rend ce produit utile pour tout type de peau. Si la peau est encrassée, le noyer sera particulièrement utile. Le cèdre, quant à lui, agit de manière profonde, comme un grand drainant, notamment chez les gens intoxinés à peau sèche ou qui gratte. Le tilleul est un drainant général de la lymphe et du sang, pour tout type de problème de peau.

Complexe N°8 terrain allergique : hêtre, viorne, cassis

Ici, nous avons un complexe de bourgeons utile pour tout type de réaction allergique, que ce soit cutané, alimentaire ou respiratoire. Le cassis est un anti inflammatoire, tout comme la viorne, tandis que le hêtre est un régulateur de la réponse immunitaire. Bien évidemment, en cas de réaction allergique brutale, il vaut mieux se rendre aux urgences. Attention, le cassis est contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle.

  • Complexe N°9 tonique général : romarin, chêne, séquoia

Ce complexe réunit les trois bourgeons les plus stimulants. le chêne et le séquoia renforcent notamment l’activité neuro endocrinienne en général. Et le romarin est un puissant stimulant hypophysaire, ce qui contribue à stimuler la thyroïde et les glandes sexuelles. Attention, nous ne conseillons pas ce complexe en cas d’hypertension artérielle.

Quelques exemples de bourgeons unitaires

  Voici quelques grands classiques de notre gamme de bourgeons :

  1. Aubépine (Crataegus laevigata) : Régulateur du système nerveux et cardiaque, et bénéfique pour la thyroïde.
  2. Bouleau (Betula pendula) : Draineur efficace pour la détoxification générale de l’organisme.
  3. Cassis (Ribes nigrum) : Anti-inflammatoire classique pour le soulagement articulaire, mais peut augmenter la tension artérielle à long terme.
  4. Églantier (Rosa canina) : Stimule la croissance, renforce les défenses immunitaires et soutient la santé respiratoire chez les enfants.
  5. Figuier (Ficus carica) : Régule le système nerveux et l’appétit.
  6. Framboisier (Rubus idaeus) : Équilibrant hormonal essentiel pour le cycle féminin.
  7. Hêtre (Fagus sylvatica) : Régulateur immunitaire et protecteur pulmonaire.
  8. Noisetier (Corylus avellana) : Renforce les voies pulmonaires, régule la coagulation et stimule le psychisme.
  9. Olivier (Olea europaea) : Régulateur du cholestérol, protecteur artériel et régulateur de la glycémie.
  10. Romarin (Rosmarinus officinalis) : Stimulant hépatique, tonique musculaire et régulateur hormonal.
  11. Tilleul (Tilia sylvestris) : Propriétés émollientes, apaisantes et draineuses générales.
  12. Vigne (Vitis vinifera) : Renforce les parois veineuses, agit comme anti-inflammatoire digestif.

Découvrez en les utilisant comment ces bourgeons peuvent contribuer à votre bien-être et à votre santé générale.

Et découvrez toute notre gamme de gemmothérapie sur cette page.

Si vous êtes un particulier, vous pouvez vous procurer ces produits de gemmothérapie sur cette page.

Attention, les compléments alimentaires ne remplacent en aucun cas les médicaments et ne dispensent pas d’un suivi médical.

Comme ces produits peuvent avoir des contre-indications dans de nombreux cas, il est préférable d’être bien formé en naturopathie pour conseiller efficacement les compléments alimentaires. En cas de besoin, n’hésitez pas à vous former de manière compétente auprès d’une école reconnue comme l’AEMN. Vous pouvez même bénéficier assez facilement d’une prise en charge, surtout si vous êtes en profession libérale ou si vous avez un statut de commerçant ou d’indépendant.

La phytothérapie énergétique

par Catégoriephytothérapie 3 décembre 2023
phytothérapie énergétique

Les Triplex de plantes : une phytothérapie énergétique

La phytothérapie, reconnue depuis longtemps pour son efficacité, atteint son plein potentiel lorsqu’elle exploite des synergies judicieuses entre les plantes. Les Triplex, élaborés avec soin, harmonisent trois types d’actions végétales : l’énergétisation, la régulation et la reconstruction. Cette approche novatrice vise à maximiser les bienfaits en associant une plante stimulante telle que le romarin, une régulatrice comme la gentiane, et une reconstructrice comme la camomille. En ciblant spécifiquement le foie, cette combinaison tripartite agit de manière synergique, renforçant l’organe de manière bien plus efficace que l’association de trois plantes aux actions similaires.

Le Triplex foie est donc une des meilleures solutions naturelles et équilibrées de phytothérapie énergétique pour soutenir la santé hépatique de vos clients. Il en va de même pour toutes nos formules synergiques de plantes Phytotriplex, que vous pouvez proposer dans votre magasin, parapharmacie, pharmacie ou herboristerie.

Qu’est qu’une synergie de plantes efficace ?

Le concept fondamental de synergie répond à une règle simple : pour restaurer profondément la santé d’un individu, il est essentiel de lui offrir un produit intégrant une plante stimulante, une plante reconstructrice et une plante agissant sur le plan vital en tant que régulateur physiologique.

Ces synergies de phytothérapie énergétique se révèlent particulièrement efficaces pour renforcer des terrains spécifiques, qu’il s’agisse d’excès de cholestérol, de métaux lourds, de troubles du sommeil ou de la mémoire, ou encore pour soutenir des organes ou des fonctions affaiblis tels que le foie, l’estomac et l’ensemble du tube digestif, le pancréas ou le système immunitaire.

Prenons l’exemple du foie : en appliquant ces principes de synergie, nous agissons simultanément sur la composante énergétique, physique et physiologique du foie, favorisant ainsi un renforcement durable. Les Triplex représentent ainsi une approche complète de phytothérapie spécifique, adaptée à différents terrains, organes et fonctions.

Découvrez nos 30 formules de phytothérapie énergétique disponibles en flacons en verre fumé de 150 ml, conçues pour traiter une grande variété de troubles de santé en renforçant votre terrain de santé. Optez pour une solution naturelle et ciblée pour améliorer votre bien-être.

Les triplex, des synergies à base de plantes

Les Triplex représentent une approche de la phytothérapie énergétique, mettant en avant la plante activatrice comme fraction principale active du produit. L’absence de cet activateur compromet l’action optimale des plantes reconstructrice et régulatrice sur l’organe ou la fonction ciblée, en raison d’une potentialisation insuffisante du mélange. L’énergie du produit provient également de son mode de fabrication, avec chaque Triplex renfermant une plante sous forme d’eau florale à la valeur vibratoire élevée, et deux plantes macérées selon un procédé ancestral dans du vin rouge biologique.

Ce processus de macération, suivi d’une ébullition minutieuse, permet d’extraire au mieux les principes actifs, notamment les génines et les hétérosides qui deviennent actifs après ébullition, tout en éliminant l’éthanol du vin rouge selon le principe des décoctions ancestrales. Ainsi, chaque PhytoTriplex constitue une synergie de plantes dont les molécules sont hautement bio disponibles.

Nos formules de phytothérapie énergétique sont non seulement puissantes sur le plan thérapeutique mais aussi pratiques à utiliser, étant sans alcool. Cette caractéristique les rend adaptées aussi bien aux enfants qu’aux personnes intolérantes à l’alcool. La posologie standard est d’une cuillère à café par jour (ou 5 ml avec le bouchon doseur), ce qui équivaut à une cure d’un mois par flacon. Cependant, il est possible de suivre une dose d’attaque ponctuelle avec 3 cuillères à café par jour sans risque particulier.

Pour les enfants, il suffit de diviser les doses par deux, et ces produits de phytothérapie énergétique peuvent également être administrés aux animaux de compagnie après avoir consulté un avis compétent. Découvrez une approche naturelle et adaptée à chaque membre de votre famille, y compris vos compagnons à quatre pattes.

La plupart de ces synergies sont à prendre le matin à jeun, pur ou dans un verre d’eau. Cela vaut notamment pour une synergie tonique comme le Triplex tonique physique ou le Triplex tonique senior. La synergie relaxante et la synergie pour le foie se prennent le soir avant le repas.

Quelques exemples de synergies PhytoTriplex

  Découvrez la puissance des synergies de plantes à travers quelques formules disponibles dans les produits de phytothérapie énergétique PhytoTriplex :

triplex N°3 beauté de la peau : carotte, pensée sauvage, bardane

On ne présente plus l’hydrolat de carotte, qui est un puissant drainant de la peau en activant et régénérant notamment le foie. La pensée sauvage est également un bon drainant de la peau. Mais elle limite aussi l’intoxination du sang et de la lymphe par voie intestinale, en étant laxative et donc en évitant la stagnation des selles, propices cette intoxination. Enfin, la bardane est un grand classique qui draine les peaux surchargées, à tendance grasse, eczémateuses ou acnéiques.

triplex N°5 cholestérol : Romarin, ail des ours, aubier de tilleul

  L’eau florale de romarin active la transformation du cholestérol en sels biliaires. L’ail des ours élimine l’eau et le cholestérol en excès, ce qui est utile en cas d’hypertension. Et enfin, l’aubier de tilleul régule la fabrication de cholestérol.

triplex N°8 draineur : ail des ours, coriandre, aneth

  La coriandre élimine mercure et aluminium concentrés dans nos tissus nerveux. L’ail des ours protège les reins et élimine les métaux lourds. L’hydrolat d’aneth limite l’intoxination intestinale.

triplex N°12 foie : Romarin, gentiane, camomille

  Ce triplex est un grand classique de la phytothérapie énergétique pour traiter les foies paresseux et pour favoriser la digestion. Il agit aussi dans les maux de tête liés à une surcharge hépatique, liée à tout aliment propice aux migraines liées au foie. C’est la première formule Phytotriplex que nous ayons sortie, et son succès est toujours aussi important.

triplex N°15 paresse intestinale : avoine, pensée sauvage, angélique

  Ce triplex associe l’eau florale d’angélique, décontractant intestinal qui agit en relâchant les muscles lisses du gros intestin, la pensée sauvage, dont les mucilages doux protègent les muqueuses du colon, et l’avoine, activateur du transit intestinal.

triplex N°16 poumon : sapin, bouillon blanc, lierre terrestre

Cette formule est axée sur le bouillon blanc, qui est un des meilleurs expectorants connus. Il est utile même dans les obstructions bronchiques liées au tabagisme. On l’associe à l’hydrolat de sapin, qui possède des vertus balsamiques pectorales, et au lierre terrestre, qui est un immunostimulant spécifique des voies respiratoires.

triplex N°21 souplesse articulaire : Frêne, reine des prés, cassis, silicium

 Ce triplex associe trois plantes au silicium de prêle, reconstituant articulaire. Le frêne élimine l’acide urique responsable des douleurs articulaires. L’eau florale de cassis stimule la production de cortisol, anti inflammatoire. La reine des prés agit également comme anti inflammatoire, grâce à un composant proche de l’aspirine.

triplex N°30 X prostate : Sarriette, petite épilobe, verge d’or

Ce triplex est le dernier de notre gamme de phytothérapie énergétique. La petite épilobe est un puissant décongestionnant de la prostate. La sarriette, ici sous forme d’hydrolat, est utile pour agir sur les origines hormonales du trouble prostatique. La verge d’or est un diurétique qui améliore la miction, rendue difficile par la congestion de la prostate.

Nos synergies de phytothérapie énergétique emploient des plantes médicinales très classiques (romarin, ortie, sauge, pissenlit, lavande, cassis, gingko biloba, bardane), mais associées de manière précise et complémentaire, sous forme de totum concentré sans alcool, avec des procédés de fabrication modernisés, mais issus de la plus Haute Antiquité.

La gamme Phytotriplex, la phytothérapie énergétique sans alcool de haute qualité

La gamme Phytotriplex répond à plusieurs critères qualité fondamentaux, pour optimiser les résultats obtenus chez l’utilisateur.

  • Des produits de phytothérapie énergétique sans alcool : Ces concentrés de plantes sont sans alcool car l’éthanol n’est souvent pas bien supporté au niveau du foie. De plus, il faut éviter tout traitement alcoolisé chez la femme enceinte, l’enfant en bas âge et chez les personnes sous neuroleptiques, tranquillisants ou encore chez les anciens alcooliques. Ainsi, nos produits peuvent être utilisés par tout le monde, et même pour nos animaux de compagnie.
  • Des produits certifiés bio : Il est démontré que les pesticides ont tendance à se concentrer dans les préparations à base de plantes non bio. Aussi veillons nous à la qualité bio de nos produits, pour une meilleures efficacité. Même le glycérol que nous utilisons comme stabilisant est certifié bio.
  • Des flacons en verre fumé : Pour emballer des macérations buvables de plantes en phytothérapie énergétique, il est infiniment meilleur de les conditionner dans des flacons de verre qu’en contenant plastique. Le plastique peut réagir avec le produit de macération, d’une part, et d’autre part, il laisse passer plus facilement l’oxygène que le verre, ce qui peut oxyder plus facilement le produit. or un produit oxydé sera moins efficace.
  • Des produits de phytothérapie énergétique très concentrés : Les phytotriplex contiennent environ 1 gramme de plantes fraîches par ml de produit, ce qui est 10 fois plus concentré par exemple que les plantes en ampoules.
  • Des modes de macération ancestraux : Deux des trois plantes de la formule Phytotriplex sont macérées dans du vin rouge bio. Puis l’ensemble est porté à ébullition, en décoction. Ces méthodes de fabrication datent de l’Egypte Antique et de la Grèce Antique, reprise par Sainte Hildegarde. Cela s’inspire aussi de procédés d’Alchimie, d’où le nom Athanor donné à notre laboratoire, l’athanor étant le four des alchimistes.

Découvrez toute notre gamme de phytothérapie énergétique Phytotriplex sur cette page.

Si vous êtes un particulier, vous pouvez vous procurer ces produits de phytothérapie énergétique sur cette page.

Précautions d’emploi

Attention, les compléments alimentaires ne remplacent en aucun cas les médicaments et ne dispensent pas d’un suivi médical.

Par ailleurs, il existe des contre-indications dans de nombreux cas. Soyez bien formé en naturopathie pour pouvoir conseiller utilement les compléments alimentaires. En cas de besoin, n’hésitez pas à vous former de manière compétente auprès d’une école reconnue comme l’AEMN.

Si nos synergies de phytothérapie énergétique peuvent être consommées par les adultes autant que par les enfants, il faut en revanche les déconseiller strictement aux femmes enceintes, car la sauge, l’armoise ou le houblon contenus dans certains Triplex sont œstrogènes like et potentiellement abortifs ou perturbateurs endocriniens.

Par ailleurs :

  • Le cassis est contre-indiqué en cas d’hypertension artérielle
  • Le mélilot, la reine des prés et le bouleau sont contre-indiqués si vous êtes sujet à hémorragies ou si vous êtes déjà sous fluidifiant sanguin.
  • Le thym est contre-indiqué en cas de faiblesse hépatique.